Nom : Irichtev
Prénom : Lena
Age : 21 ans
Origines : Finno-russo-francaises
Orientation sexuelle : Bisexuel
Apparence physique :
De par son apparence même, Lena inspire un sentiment de calme, de gentillesse. Son visage est clair, ses traits fins, encadrés de fins cheveux d’ébène toujours coiffés en pétard, ou plutôt pas coiffés du tout. Les mèches les plus courtes retombent devant son visage, lui cachant la vue, si bien que le jeune homme est régulièrement amené à les repousser en arrière. Ses grands yeux bleu-gris en amande, eux aussi, inspirent la tranquillité. Il aura beau vous fixer dans les yeux, jamais une once de méchanceté ne s’émanera de son regard, bien au contraire.
Cette fausse apparence de gentillesse, il la tient aussi à son sourire qui ne quitte presque jamais son visage. Corporellement parlant, Lena n’est pas très grand, mais ca n’est pas un nain non plus, puisqu’il mesure 1m72. Il est très légèrement musclé [Juste assez pour pouvoir porter Lysie XD], et plutôt mince.
Style vestimentaire : Pour ne pas contraster trop avec ses cheveux, Lena porte du noir, et ce presque toujours. Géneralement, son choix se porte sur de larges t-shirt, sweats, et des baggys.
Signe particulier : Il porte toujours une ficelle autour de son cou, et sur son poignet, qu’il avait trouvée dans la main de Juna. Son oreille droite est piercée de trois trous, la gauche de quatre.
Caractère :
Lena a une grande capacité à cacher les choses qu’il ne veut pas dire, et ce depuis tout petit. Ce sourire mystérieux toujours collé au coin de ses lèvres, il aime s’amuser à deviner ce que pensent les autres, sans ne laisser rien paraître de lui, à part peut-être de l’amusement. Par conséquent, lorsqu’il le veut, le jeune homme sait extrêmement bien mentir, et il n’est pas aisé de le déceler, à moins de connaître réellement Lena, comme peu de personnes le font.
Extérieurement, il parait toujours de bonne humeur, même lorsque toutes les raisons le pousseraient au contraire. Mais avec ses amis, sa bonne humeur ne se résume pas vraiment à un simple sourire. Il est plus joueur, plus rieur, plus enjoué. Les personnes qu’il apprécie réellement sont rares, mais avec celles-ci, le garçon se montre over-protecteur. Lena a la parlotte facile, que ca soit pour mentir ou non.
Pourtant, contrairement aux apparences, la bonne humeur n’est pas toujours au rendez-vous. Mais cette sempiternelle bonne humeur, elle aussi, est due à son habitude à cacher ses réels sentiments. Et plus qu’une habitude, en réalité Lena n’aime pas se montrer vulnérable, ni montrer son coté sensible. Depuis son arrivée à l’hôpital, sa vocation pour l’espionnage est remise en cause. En effet, s’il aime ce qu’il fait, il ne partage pas avec les autres membres du personnel ce plaisir à faire du mal aux patients. Quelques fois, des doutes traversent son esprit, et Lena ne sait réellement s’il doit continuer à espionner pour les frères, ou non, sachant que l’enjeu, quelque part, en est tout de même sa vie.
Aime : Lena aime l’espionnage et tout ce qui tourne autour des secrets... du moment qu’il est inclus dans l’histoire.
Aime pas : Il a horreur de ne pas être au courant des choses, et lorsque l’on refuse de lui apporter une information, Lena a tendance à insister comme un petit enfant.
Talents : Mentir, cacher des informations, espionner
Famille : Aleksei, son père, Akseli, sa mère.
Amis : A l’hôpital, Lena s’entend bien avec Lysie et les autres membres du mouvement Calypso.
Amours : Inconnus au bataillon.
Fake ou vrai personnel ? Fake personnel
Poste à l’hôpital : Infirmier et espion de ces messieurs.
Profession exercée auparavant : Etudes d’infirmier
Diplômes ? Qualifications? No one
Pathologies: O__o Espion?
Histoire :
Cela faisait déjà sept jours que ce congrès sur les échanges de la Russie avec la France s’éternisait. D’un geste habituel, Aleksei Irichtev, ambassadeur russe, revêtit une fois de plus son costume des grandes occasions, sortant tout juste du pressing, avant de descendre en bas de l’immeuble appeler un taxi, nerveux à l’idée d’avoir déjà une demi-heure de retard. Mais il ne lui fallut pas plus de temps pour se retrouver sur ce lieu déjà presque familier, au centre ville d’Helsinki.
Avec un long soupir, Aleksei rentra dans le bâtiment, las de voir encore et toujours ces mêmes visages, encore et toujours ces mêmes négociations. Seulement, ce qu’il n’avait pas prévu ce soir là, en arrivant au palais des congrès, c’est que l’accord avait déjà été conclut. Lorsqu’il rentra dans l’immense pièce, presque éblouit par les lumières, toute la foule l’acclama et le félicita, avant de lui apporter la bouteille de champagne. Quels étaient les accords, et pourquoi était-il félicité, Alek n’en savait rien, mais une chose était sure, il n’aurait pas à se soucier de politique ce soir. La bouteille fut finalement ouverte, accompagnée par une multitude d’autres bouteilles, et de tout pour une parfaite soirée arrosée.
Parfaite soirée... avec ses limites. C’est avec un mal de tete épouvantable que l’ambassadeur s’éveilla finalement, s’étirant de tout son long dans son grand lit... avant de soudainement sentir de sa main une chose autre que lui et ses oreillers dans son lit. Immédiatement, l’homme ouvrit les yeux, avant de les poser, l’air étonné, sur le corps endormi qui reposait dans son lit. Non... ca, ca n’était pas possible. Il fallait se rendormir tout de suite, ou plutôt se reveiller de ce cauchemard. Car la femme endormie a ses cotés n’était autre que l’ambassadrice [Avon XD] de France, avec laquelle il s’était battu pendant ces sept jours, pour obtenir ce qu’il voulait, et qu’il n’était même pas sur d’avoir finalement obtenu.
La femme se réveilla finalement en entendant le cri d’horreur poussé par Aleksei en réalisant qu’il venait de s’offrir une partie de jambes en l’air avec Akseli Saanna. Elle, au contraire, semblait sereine, et regarda l’homme avec un air heureux, presque dédaigneux et fier.
[Intermède musical XD]
Finalement, Akseli était partie, chassée à coup de balai dans les fesses par son compagnon d’un soir. Et Aleksei n’en eut plus de nouvelles... du moins plus pendant neuf mois...
En ce petit soir de novembre, un coup de sonnette avait sorti l’ambassadeur de son émission de télévision préférée. Et ces nuiseurs nocturnes n’étaient autre qu’Akseli Saanna et un bébé aux yeux bleu-gris, qu’elle tenait dans ses bras, blotti contre son ventre. Elle lui expliqua finalement la situation, à savoir que pendant leur nuit de folie, Aleksei avait conçu, avec son amante d’un soir, ce charmant petit truc rose et pleurnichard.
L’homme mit un moment à s’y résoudre, mais il n’eut autre choix, au final, que de croire la femme. Et après de longues négociations, chose tellement naturelle et spontanée chez les deux ambassadeurs, il fut conclut que Lena serait une semaine chez son père, l’autre chez sa mère.
C’est ainsi que grandit le petit garçon, plongé entre les cultures russes, françaises et finlandaises. Son éducation se poursuivit normalement, et c’est naturellement que le petit appris à parler les trois langues. Quand à ses parents, les seuls moments où ils tôleraient de se voir étaient lorsqu’ils s’échangeaient la garde de l’enfant. Rapidement, alors que Lena devenait plus mature, et plus à même de comprendre les choses, soit vers son entrée en école primaire, ses parents commencèrent à lui poser des questions sur leur ancien conjoint. Au début, c’était des questions simples, comme « est-il toujours comme ceci ? », « vit-il avec quelqu’un d’autre », posées aussi bien par Akseli qu’Aleksei. Puis, vers les neuf ans de Lena, les questions se compliquèrent. Progressivement, chacun des deux parents se mit à demander à l’enfant de poser des questions à l’autre sur son métier, sur ses projets, sur ses agissements. Et tout naturellement, heureux de faire plaisir à chacun d’entre eux, Lena leur obéit, mimant à chaque fois un intérêt, pour soutirer l’information demandée.
Ce petit jeu de soutirement d’informations s’éternisa, et finalement, vers ses 13 ans, Lena commença à se passionner réellement pour l’espionnage, comprenant que cela consistait, finalement, pour une part, à ce qu’il se plaisait à faire. Le jeune homme commença à dévorer les livres d’espionnage, les films, tout ce qui lui passait sous la main, enregistrant dans sa petite tête absolument toutes les techniques employées. Il commença finalement à réclamer de lui-même à chacun de ses parents -dont les relations s’étaient tellement améliorées qu’ils ne se voyaient même plus pour s’échanger l’enfant, se contentant de l’envoyer dans l’ascenseur- de nouvelles informations à soutirer à l’autre. Plus la mission était difficile, plus cela amusait Lena, qui prenait tout ce jeu d’espionnage... comme un jeu, justement.
Passionné par l’espionnage, il décida d’ailleurs que ca serait son métier. Seulement, dans un domaine on la moindre information est justement filtrée, trouver un employeur n’est pas chose aisée. De plus, à chaque fois qu’il parlait de ses projets d’avenir à l’un de ses parents, ce dernier le réprimandait vivement, lui expliquant sans relâche que le métier n’était pas comme il l’imaginait, et qu’il s’agissait là d’une mauvaise, très mauvaise idée. Mais, acharné autant que peut l’être un adolescent avec une idée en tête, Lena ne lâcha pas l’idée, bien au contraire. Il tenta de se renseigner partout ou il le jugeait utile, fréquenta de plus en plus les lieux désaffectés que l’on disait «lieux de rencontre pour les espions »... et finalement ne trouva rien... Rien sinon un jeune garçon, Juna, une après-midi d’été alors qu’il se promenait dans un hôtel désaffecté.
Le garçon venait de tomber du haut d’un escalier, en voulant escalader l’hôtel pour en visiter le deuxième étage. Le vieux plâtre auquel il s’était agrippé avait lâché prise, et sans même qu’il n’ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Juna s’était retrouvé par terre, une plaque de plâtre sur ses jambes, inconscient.
Lena avait entendu un bruit de fracas, non loin de l’endroit ou il se trouvait, et immédiatement, était accouru voir ce qu’il se passait, pour trouver un jeune adolescent, de onze ans peut-être, allongé sur le sol, le corps recouvert par la poussière du plâtre. Ne sachant trop que faire, Lena avait tenté ce qu’il avait appris dans ses livres, massage cardiaque, respiration artificielle, bouche à bouche. Seulement, au bout d’un quart d’heure, il dut bien s’y résoudre, le cœur s’était arrêté, et ce depuis bien longtemps.
Juna était blanc, et déjà presque froid lorsque les urgences arrivèrent finalement, prévenues par l’espion en herbe, qui avait du pour l’occasion laisser le gamin en plan.
Mais s’il n’avait pu sauver l’enfant, une autre vocation était née en lui, celle de sauver des vies, et d’aider les malades. Après tout, cela paraissait bien plus réalisable que d’être espion. C’est dans ce but que Lena s’inscrivit, dès ses dix-huit ans, à une école d’infirmiers. Mais bien avant qu’il n’obtienne son diplôme, deux étrangers le contactèrent, pour lui offrir un poste d’infirmier un peu particulier, au sein d’un hôpital unique en son genre. Comment avaient-ils connu sa passion pour l’espionnage, Lena n’en savait, à vrai dire, absolument rien. Peut-être étaient-ce les espions personnels de ces messieurs qui en avaient justement découvert un nouveau. Peut être un ami à son père, avec qui il avait souvent parlé de sa passion, avait-il des contacts avec les deux jumeaux ? Mais à vrai dire, la manière dont il avait été trouvé l’importait peu.
En acceptant l’offre, Lena ne savait pas exactement, voir pas du tout, ce à quoi il s’engageait. Mais son gout pour l’aventure étant bien plus fort que sa raison, dès le lendemain, l’espion accepta, et prit l’avion pour la France dès que ce fut possible, afin de rejoindre l’Hôpital du Crépusculaire.
Sam 13 Jan - 2:22
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