Nom : Wigdillian
Prénom : Sydney
Surnom : Syd
Age : 18 ans
Nationalité : Suédois
Orientation sexuelle : Bisexuel
------------
Apparence physique : Le moins que l’on puisse dire est que Sydney n’est pas quelqu’un qui passe inaperçu dans la rue (ou ailleurs…). Certainement à cause de sa grande taille, puisqu’elle excède les 1m90. Syd est plutôt fin, sans être maigre pour autant, puisque son corps est recouvert d’une fine musculature.
Le jeune homme a la peau plutôt basanée, sans doute à cause de ses origines espagnoles.
Les traits de son visage sont fins, droits, voir mêmes durs selon ses expressions. Au milieu de celui-ci, deux yeux d’un gris sombre, presque noir. Son facial se tord souvent en une moue méprisante ou moqueuse, et on lui voit souvent un sourire caustique aux lèvres.
Pour encadrer ce visage, une chevelure d’ébène indisciplinée qui se plie rarement aux exigences de son propriétaire. Les mèches les plus courtes viennent narguer l’arrête de son nez, tandis que les plus longues lui chatouille les omoplates
Style vestimentaire : Extrêmement sombre. Syd se considère comme une créature de la nuit, et préconise le noir pour passer inaperçu quand il chasse <- dixit Syd lui-même.
Il porte généralement des chemises toute simples, parfois à dentelle (style XIXe un peu) des pantalons plutôt amples, et on le voit rarement sans son long manteau qui lui tombe sur les tibias.
Signe particulier : Un piercing à la langue, et un à l’arcade sourcilière droite. Sinon il porte autour du cou un cordon noir enroulé au bout duquel on trouve une petite plaque d’argent marquée « Eliott ».
------------
Caractère : La moindre des choses serait de dire que Sydney n’a pas un caractère très…appréciable.
Il n’a, à la base, pas un caractère en or, avec d’innombrables défauts et un nombre restreint de qualités. C’est un menteur et un comédien irréprochable, et il n’hésite pas à user de son charme pour faire tomber les gens dans ses pièges les plus sournois. Aux premiers abords, lorsqu’il ne joue pas un jeu, il se montre plutôt froid, un brin cynique, moqueur, piquant. Ses propos sont souvent négatifs et acides, et il a tendance à ne voir que les défauts des gens, oubliant leurs bons côtés. C’est ce qu’on pourrait appeler chercher la brindille dans l’œil du voisin sans voir la poutre dans le sien…
En plus de cela, il est extrêmement têtu, et il déteste avoir tort. D’ailleurs, quand il l’a, il ne l’admet pas. Plutôt mourir. Il est également très possessif, voir égoïste parfois.
D’un ego monstre, il a tendance à un peu trop…frimer. Sans tomber dans l’excès bien sur, un petit auto jetage de fleur de temps en temps et puis voilà.
Pour ne rien arranger, il est impoli à souhait, n’obéit à aucunes règles si ce n’est les siennes, et se montre parfois d’une insolence déplacée. Il est donc, comme vous l’aurez compris, plus solitaire et individualiste qu’autre chose.
Lorsque la soif de sang l’anime, il peut se montrer violent, agressif, impulsif, imprévisible et incontrôlable…et gros : vaux mieux ne pas trop lui tomber sous la main à ce moment là ^^’’.
Aime : le sang, la chaire, l’obscurité, la nuit, la viande (crue si possible), les mythes, l’univers du fantastique, voyager
Aime pas : le soleil, la lumière trop vive, les végétaux, les légumes, les fruits, être enfermé
Talents : il a beaucoup de force
------------
Famille : Aucune nouvelle
Amis : Mangé Xd
Amours : Mangé ^^
------------
Ici depuis combien de temps : vient d'arrivé
Raison de sa venue ici : Interné en service psychiatrique pour syndrôme de renfield
Sa position par rapport à la situation : Il s'en fout relativement en fait
------------
Histoire : L’histoire de Syd commença par la rencontre d’une jeune espagnole, Sandra, et d’un suédois Tomy. L’enfance du petit garçon fut des plus normales, grandissant avec l’amour de ses deux parents. Mais tout bascula très vite puisque, alors qu’il était encore très jeune, 8 ans à peine, ses parents disparurent sans laisser trace… Ils avaient laissé Sydney à une baby-sitter, partant tous deux au restaurant, ils ne revinrent jamais.
C’est la baby-sitter qui appela finalement la police. Restant sans nouvelle du couple, et ne connaissant pas d’autres membres de la famille susceptibles d’avoir la garde de l’enfant, ils le placèrent en orphelinat. Etant un enfant plutôt mignon, il eut la chance d’être placé presque tout de suite dans une famille. Les parents étaient plutôt gentils, tous deux agés de plus de 50 ans, ils n’avaient aucun autre enfant et accueillirent le petit Syd avec bonheur.
Malheureusement pour eux, depuis la mort de ses parents, le petit garçon était devenu étrange. Plongé dans un univers fantastique où il ne tolérait personne, il devenait colérique et turbulent dés qu’on essayait de le sortir de ses rêveries. Il vivait dans sa bulle, voilà tout.
Ses crises de colères devenant de plus en plus violentes, ses parents adoptifs durent, à contrecoeur, le replacer à l’orphelinat.
Et durant des années, ce même manège se perpétua. Il passait de famille en famille, mais son caractère n’évoluait pas. Il semblait refouler le monde qui l’entourait, préférant à celui-ci celui qu’il s’était crée lui-même, un pays fantastique, où vivaient des licornes, des démons, des dragon, des elfes, des vampires…
Si bien qu’à l’age de 14 ans, le père de la famille qui lui tenait lieu de famille d’accueil décida de l’envoyer en pensionnat, il devenait insupportable. C’est donc dans un espèce d’internat suèdois infâme que le jeune homme atterrit. Si l’institut ne portait pas le nom de « pension », il aurait cru à une maison de correction tant ils y étaient mal traités. La journée, ils n’étudiaient pas, ils travaillaient à l’entretien des bâtiments. Leurs chambres se résumaient à des cellules, la nourriture à du pain sec et une mixture écoeurante qu’ils osaient appeler « soupe ». Quant à la discipline, on ne plaisantait pas avec, et les sanctions étaient loin d’être une petite heure de colle, comme put le constater Sydney… En l’envoyant ici, l’homme comptait enseignait à l’enfant adopté la discipline.
Mais naturellement, le tempérament absent, rêveur et violent de Sydney n’évolua pas avec ce changement d’environnement. Seul évènement notable, il se fit son premier véritable ami là-bas. Cet ami s’appelait Eliott. Il avait le même age que Syd, et tous deux avaient en commun la mort de leurs deux parents. Le jeune homme apprit rapidement à entrer dans le monde fantastique du suèdois. Et il était d’ailleurs le seul et unique que ce dernier tolérait dans son univers magique et irréel. Si bien que les deux jeunes gens commencèrent à lier un étroit lien assez ambigu. Nulle n’aurait su véritablement dire si c’était de la fraternité, de l’amitié ou de l’amour qui les liait.
Ca n’était d’ailleurs pas d’excellent augure pour les responsables de la pension. En effet, à eux deux ils formaient « le duo de choc », et ils firent les 400 coups, menant la vie dure au personnel. Et même si chaque petite bêtise se soldait d’une punition, ils poursuivaient, les corvées et coups ne leur faisant nullement peur. Jusqu’au jour où, excédé, le directeur décida de passer à l’étape d’au dessus.
Lorsque Syd se fit prendre en pleine baille avec d’autres pensionnaires, il fut envoyé dans le bureau de l’horrible homme. Après avoir écopé de plusieurs coups de règle, ce dernier lui annonça sa peine avec un sourire…machiavélique.
« Tu passeras 3 semaines dans ‘‘la salle close’’ »
annonça-t-il, sans plus d’information. Sydney n’avait que très vaguement entendu parler de cette dite salle, mais il ne présageait rien de bon, à la lueur quelque peu sadique qui dansait dans les yeux du directeur.
C’est ainsi qu’on l’y enferma, dans cette fameuse salle. L’eau suintait le long des murs, laissant deviner la mauvaise isolation de la pièce. Il n’y avait absolument aucune fenêtre, juste de l’obscurité et de l’air humide vecteur d’une odeur nauséabonde d’égouts.
Et surtout, Sydney le comprit le deuxième jour, il n’y avait pas à manger, si ce n’est un moignon de pain de temps à autre.
Les premiers jours, le jeune homme parvint à résister plus ou moins. Une semaine passée, les premiers signes de folie le gagnèrent. Il commença à parler tout seul, à sa frapper lui-même, à gémir, sous les yeux insensibles des surveillants qui gardaient sa cellule.
Les jours s'en suivirent, il eut l'impression de rester une éternité dans cet endroit sordide.
Lorsqu'enfin, il entendit la porte s'ouvrir. N'ayant plus toute sa raison, il mit un certain temps à reconnaitre Eliott. Et son cerveau eut un mal fou à annalyser la situation, que foutait-il ici. qui était-il déjà d'ailleurs...
La silhouette de son ami s'approcha de lui, et doucement l'enlaça, lui murmurant des mots dont il ne comprenait pas le sens.
"J'ai volé de la nourriture pour toi Syd"
annonça finalement le jeune homme en se détachant de lui, déballant d'une serviette des restes de repas.
Il lui tendit alors un morceau de viande froide, sur lequel le jeune homme se jeta littéralement. Il commença à déchiqueter la chaire avec ses dents comme l'aurait fait une bête. Il n'avait rien mangé depuis... depuis combien de temps? Il l'ignorait... mais la seule diée de viande l'animait d'une démence qu'il n'avait jamais connu jusqu'ici.
Mais son repas fut trop vite fini à son gout. son estomac réclamait plus, beaucoup plus.
"Je n'ai pas pu apporter plus, mais j'essaierai de revenir demain. Le surveillant va revenir, je dois partir vite fait"
continua donc son ami, esquissant un mouvement pour se relever.
Mais avant de s'éloigner, il se pencha vers un Syd complètement ailleurs, et déposa doucement ses lèvres sur les siennes.
Ne réagissant d'abord pas, syd se surprit alors à penser que cette chaire là avec un gout exquis. Elle était chaude, tendre et surtout...il y en avait... beaucoup.
Alors sans plus réfléchir, il mordit violamment dans la lèvre d'Eliott qui, surpris, s'éloigna.
"syd qu'est-ce que tu fais?"
s'inquiéta-t-il. Mais avant qu'il n'ait le temps d'ajouter quoique ce soit, le jeune homme s'était jeté à son cou pour tenter apr des gestes fébriles et maladroit d'étrangler son ami. Mais non, il n'étranglait pas son ami, ilé tranglais un gibier...son repas...
[...]
Lorsque le surveillant revint de sa pause, il fut surpris d'entendre autant de bruit dans la cellule. Regardant d'abord apr la fente qui permettait de passer la nourriture au prisonnier, il ne distinga rien. Il décida alors d'ouvrir la porte, et un hurlement d'horreur jaillit de sa gorge pour retentir dans tout le pensionnat à la vue du massacre...
Ici, par terre, reposait le cadavre dépiécé d'Eliott Henovan. Toute la chaire du cou et du bras droit avait été arrachée.
Pire, penché au dessus du corps, le visage, la bouche et les doigts dégoulinant de sang, se trouvait Sydney, le garçon qui avait mangé son meilleur ami...
Les cris affolés alertèrent rapidement le reste de la sécurité, mais il était trop tard, le jeune homme s'était déjà levé, pour passer devant le surveillant trop stupéfié pour réagir, et partait en courrant loin du bâtiment.
Pendant que les secours tentaient de réanimer le garçon qui n'était aps encore mort, le finlandais s'enfuyait loin...
Il mit un certain temps à retrouver un semblant de raison. Il se souvenait avec exactitude de son act, mais ne le regrettait en rien.
"maintenant eliott, tu seras toujours avec moi", voilà ce qu'il pensait.
Sa trop grande imagination et sa connaissance des mondes fantastiques le poussa à se croire vampire. Il décida alors de bouleverser son quotidien. S'il était un vampire, alors le soleil lui était maléfique. conclusion : il vivrait la nuit.
Et c'est ainsi que pendant 2 longues années, une ombre parcourut les rues désertes de la ville nocturne, à la recherche de proies, de gibiers à traquer, tuer, puis vider de leur sang...
Jusqu'à ce que finalement, s'introduisant chez quelqu'un, il se vit prendre sur le fait. Après un long interrogatoire, les psychologues diagnostiquèrent le stade terminal du syndrôme de Renfield.
On décida alors de l'envoyer à l'hôpital du Crépusculaire, service psychiatrique
Dim 14 Jan - 1:02
*