Nom : Ceroh
Prénom : Tyronn
Surnom : Ty’
Age : 19 ans
Origine : Française
Orientation sexuelle : Bisexuelle
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Apparence physique : Tyronn a la peau blanche, contraste avec le ciel qu’il admire tant. Il mesure dans les environs d’1m72 et est maigre sans être anorexique. Il a les cheveux blonds et longs, plutôt décoiffés, d’l’espoir caché à l’intérieur entre deux clins d’œil. En parlant d’yeux, les siens sont bleus, bleus azur, bleus mer, bleus intense, bleus folie. D’la folie dans l’regard et d’la vie au bout des doigts, les ongles colorés de bleu clair le plus souvent. Il a un visage angélique, celui qui correspond le plus à Kaciel. Le menton en pointe, une bouche petite mais joliment dessinée, un nez fin et de grands yeux. Ses sourcils presque noires tranchent avec ses cheveux blonds, pourtant il ne s’est pas fait décoloré l’un ou l’autre. On n’peut pas dire que Tyronn soit spécialement beau ou non. Il peut plaire selon les goûts de chacun, mais ce qui compte réellement c’est le regard et le sourire. Pour Tyronn, ce dernier est souvent en coin ou cynique, sauf quand c’est à Kaciel que l’on s’adresse, là il sera éclatant d’espoir.
Style vestimentaire : Tyronn a tendance à s’habiller n’importe comment, avec tout c’qui lui tombe sous la main, il achète sans suivre une mode ou un style particulier mais juste ses propres goûts. Il en est donc arrivé à un mélange de style qui révèle sa véritable personnalité, bien dans ses vêtements, une part de lui dévoilée au monde. En fin de compte, ses habits qui ne sont pas faits pour aller ensemble à la base, finissent en harmonie, autant entre eux qu’avec Tyronn. Il porte le plus souvent des hauts à coupes « rares », qui montent assez haut dans le cou et qui ne couvre pas ses bras, révélant ses mutilations mais sans s’en soucier réellement. Il porte beaucoup de gris, de noir, de bleu… Il a souvent des mitaines, en mettant parfois plusieurs pour arriver à un mélange, et des bagues qui correspondent toutes à des souvenirs de sa Vie Passée.
Signe particulier : Deux tatouages : Un sur l’omoplate, marqué « Hope » (Espoir) et l’autre dans le bas du bassin, côté gauche : « Tear » (Déchirer). Il a également de nombreuses cicatrices sur les bras et des brûlures sur les jambes.
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Caractère : La plupart du temps, les personnes qui croiseront Tyronn ne rencontreront que Kaciel. Il faut avoir plus de chance pour pouvoir rencontrer Kaciel et parler avec lui, Kaciel ne se montre en réalité que lorsqu’il a l’impression que les rêves ne sont pas morts et qu’il va pouvoir raconter les siens à quelqu’un qui le comprendra, sans l’juger. Mais il peut aussi apparaître quand le rêve est trop mort, histoire de montrer comment aller danser avec les étoiles à travers la longue vue.
Bref, Tyronn, lui, se trouve toujours dans le doute, il est particulièrement noir et paumé, Tyronn pense beaucoup trop à la mort parce que l’infini l’attire. Il voudrait la comprendre. Alors il la dessine. Tyronn se fait mal, se mutiler les bras et se brûler les jambes, il le fait parce que ça lui fait du bien dans l’fond. Se sentir vivant parce que si l’on n’meurt pas c’est qu’notre vie a un sens. Larmes acides qui arrachent le cœur. En réalité Tyronn est quelqu’un d’sensible et tout c’qu’il cherche c’est un équilibre pour ne pas tomber dans le puit. Angoissé, perturbé.
Kaciel, enfant perdu que Peter Pan a oublié d’ramener au pays imaginaire, qui l’attend devant sa fenêtre toutes les nuits mais il ne vient jamais le chercher. C’est pas grave, Kaciel en profite pour admirer les étoiles et installe sa longue vue pour pouvoir aller leur faire des bisous. Les étoiles soufflent les rêves et Kaciel sourit à la vie, Kaciel sait vivre, réellement. « A ne pas vivre assez fort on meurt lentement sans s’en rendre compte. », c’est sa théorie d’vie, c’est les mots qu’il s’est fait gravé sur le cœur. Kaciel c’est quelqu’un à part et c’est pour ça que Tyronn le protège, Tyronn l’empêche de rencontrer les gens trop souvent, même si Kaciel aimerait bien, parce que Tyronn sait qu’Kaciel est trop fragile pour parler à certaines personnes. Alors Tyronn réserve Kaciel pour celles qui le méritent.
Aime : L’écriture, le dessin, les étoiles, la vie, la mort, l’infini, respirer et se sentir vivant, les fils, Kaciel, Tyronn.
Aime pas : Les puits, les autres, l’éphémère.
Talents : L’écriture, et dessiner des choses qui ne se dessinent pas.
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Famille : Ses deux parents.
Amis : Plus aucun.
Amours : Tyronn aime Kaciel et Kaciel aime Tyronn. Tyronn hait le monde et Kaciel est amoureux de la vie.
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Raison de sa venue ici : Schizophrénie
Depuis combien de temps est-il ici ? Cela va bientôt faire un mois
Sa position par rapport à la situation : Il ne sait pas encore où il se trouve réellement ^^
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Histoire : Tyronn est né et a grandi en région parisienne, passant une enfance tout ce qu’il y a de plus normale. Enfant unique, ses parents s’occupaient bien de lui, le choyant, et il n’était pas un enfant à plaindre. Il avait assez d’amis à l’école pour ne pas se sentir exclut, et cela dura jusqu’à la fin de ses années « collège », c'est-à-dire jusqu’à ses 15 ans. A partir de son entrée au lycée, où il tomba dans une classe remplie de gens qui ne lui correspondaient absolument pas, il commença alors à s’isoler, fuyant ses camarades, se montrant hostile. Son comportement changea, ses anciens amis ne le reconnaissaient plus. Il devient songeur, renfermé, morose, froid, indifférent, sujet à des impulsions irraisonnées… Plus aucun élan affectif, à part pour l’écriture dans laquelle il se renferma, s’entourant de mots. Il ne travailla plus au lycée, n’y voyant plus aucun intérêt. Ses parents ne s’inquiétaient pas, pensant que ce n’était qu’une crise d’adolescence, une passade, que bientôt il redeviendrait le jeune homme si heureux de vivre qu’il était. Mais ses fugues se firent de plus en plus régulières, Kaciel voulait suivre Peter Pan et Tyronn demandait juste à sortir d’ici, c’est l’Enfer au Paradis. Ses parents commencèrent à s’inquiéter.
« Tyronn, pourquoi tu souris sans raison ? »
« Kaciel. »
« Pardon ?
« Je m’appelle Kaciel, Kaciel qui sourit. »
Sa mère commença à s’inquiéter. Ses gestes se faisaient de plus en plus mécaniques, comme ceux d’une marionnette, ou alors il ne les achevait pas, il souriait à contresens et eut le malheur de dire : « Maman, je crois qu’on me dérobe ma pensée. » A partir de là, tout s’enchaîna. Les psys, rendant fous la plupart de ceux qu’il allait voir, ainsi que plusieurs épisodes dans des hôpitaux psychiatriques. Son état paraissait se calmer quelques temps, mais ses crises aiguës se récidivaient. Sa mère a finit par vouloir faire interner Tyronn dans un hôpital de la région, l’hôpital du Crépusculaire, demandant à des hommes de venir le chercher car il refusait de se laisser y conduire. Là-bas, il se renferma un peu plus sur lui-même sans encore faire attention à ce qu’il se passait réellement dans l’hôpital.
Peut être le 31 Juillet ou alors le 17 Décembre, juste le jour où on est allé chercher Tyronn pour l’emmener à l’hôpital du Crépusculaire :
« Qu’est ce que tu fais Kaciel ? »
« J’me suis perdu. »
« Où ça ? Non reste avec moi ! »
« J’crois qu’j’ai trop voulu partir voir l’infini Tyronn. »
Les aiguilles de l’infini tournent trop vite vers l’arrière. Kaciel s’est perdu et Tyronn sans Kaciel n’est plus rien. Kaciel a trop aimé la vie, il s’est perdu dans les effluves de ses rêves et Kaciel est entraîné par Tyronn et ses idées d’mort. Tyronn qui crie en silence, un peu trop fort, lente agonie : « Coupons le fil. »
« T’attends quoi Tyronn, pour vivre ? »
« T’attends quoi Kaciel, pour mourir ? »
« J’ai soif de vie. »
« J’ai soif d’explosion. »
Kaciel fait des dessins sur une feuille imaginaire, il décore le papier peint et regarde les étoiles à travers la longue vue, sensation d’en faire partie. Kaciel s’est fait tatoué « Hope » sur l’omoplate, et Tyronn s’est fait tatoué : « Tear » au bassin, côté gauche.
Kaciel passe les nuits devant sa fenêtre à attendre que Peter Pan vienne le chercher. Tyronn rit, rit, Tyronn pleure, des larmes de sang sur ses bras, un peu trop d’brûlures sur ses jambes, le cœur fusillé.
« Ce type est complètement dingue. »
Tyronn en train d’pleurer dans un coin d’la pièce, des feuilles remplies d’dessins de rêves et d’espoir autour de lui, il attrape une nouvelle feuille et commence à dessiner la mort. Rajustes ton parapluie, il pleut toujours aux enterrements. Qu’est ce que tu veux faire de ta vie ? J’sais pas mais mes bras m’piquent.
Les trois hommes viennent le chercher, le soulèvent sans ménagement et l’emmènent. Tyronn se débat, Tyronn crie, d’ne pas le laisser tomber dans l’puit, mais ces insensibles n’se sont pas contentés de le laisser tomber, non, ils l’ont carrément piétiné, et l’ont conduit jusqu’à l’hôpital psychiatrique de la région.
Lun 22 Jan - 23:33
