Nom : Varnham
Prénom : Tahoma
Surnom : Tao
Age : 17 ans
Orientation sexuelle : Homosexuel
Nationalité : Américain
Caractère :
D’un caractère plutôt difficile à cerner, Tahoma passe extrêmement facilement d’une attitude apaisée à une colère sans aucune raison. Mais la plupart du temps, il se contente de sembler paisible, sans doute trop paisible. Son attitude, si calme qu’elle soit, n’en est que plus effrayante. En effet, il est fréquent que le jeune homme se mette à fixer des personnes sans aucune raison, et le regard pesant de son unique œil bleu a déjà mis des frissons dans le dos à bien plus d’une personne. Il adore en effet observer le genre humain sous tous ses angles, et il est rare qu’il ne fixe pas ses interlocuteurs de son regard de glace lorsqu'il leur parle, ce qui a pour effet de mettre la plupart mal à l’aise. Tahoma est quelqu’un d’extrêmement calculateur, et manipulateur, qui aime arriver à ses fins, quels qu’en soient les manières d’y parvenir. Il est rare qu’il éprouve de la pitié envers les autres personnes, au contraire, ce dernier prend apparemment un malin plaisir à les voir souffrir. Bien qu'il soit, comme dit, très calme, le jeune homme est très loin d'être timide, ou du moins, s'il le paraît, ca n'est qu'une apparence trompeuse. Au contraire, il adore lancer des piques pouvant blesser, sans éprouver aucune peine apparente
Apparence physique :
Tahoma a un visage fin, androgyne, encadré par de longs cheveux dont il serait difficile de définir la couleur. Ces derniers passent du blanc au beige foncé, quelques unes de ses mèches étant légèrement bleutées. Ils lui retombent dans le bas du dos, les pointes les plus longues venant lui frôler le bas de ses reins.
Souffrant d'un albinisme léger, sa peau est à peine pigmentée, à l'image de ses lèvres et de ses cheveux. A l’origine ses deux yeux étaient d’un bleu glacial, mais le spécimen gauche a perdu ses capacités de vue à la suite d’une blessure volontaire, et a depuis pris une étrange teinte dorée, belle et apeurante à la fois. Cet œil d'or semble très souvent fixé intensément sur vous, ce qui rend souvent mal à l'aise la personne regardée.
Le jeune homme paraît étrangement fragile, à cause de son albinisme, mais surtout de sa petite taille. Il n'excède pas le mètre soixante cinq, pour un poids ridicule.
Style vestimentaire :
La plupart du temps, le jeune homme fait dans le classicisme. Il revêt généralement une chemise, noire de préférence, un pantalon simple, et des bottes montant jusqu'au dessous du genou. Tahoma se sépare rarement de ses gants de cuir noir, ainsi que de son large collier, gentil cadeau que l'un des médecins lui avait offert quand il tentait de s'étrangler lui même à l'asile.
Histoire :
Avant que les premiers signes d’adolescence du jeune homme ne se fassent ressentir, personne au monde n’aurait pu prédire que de tels changements allaient s’opérer dans la petite tête de Tahoma. Le jeune homme naquit et grandit dans une petite famille habitant dans le nord du Nevada, à quelques kilomètres de Las Vegas. C’était un jeune garçon, tout ce qu’il y a de plus banal, qui aimait papa, maman, et compagnie, sans oublier son gros nounours baptisé originalement Pluch, en faisant référence au fait que ses parents disaient toujours lorsqu’il était petit qu’il ne sortait jamais sans sa peluche. Le jeune homme, ayant interprété ceci comme étant l’appellation courante de la bestiole inerte lui servant d’oreiller et lui pendant sans arrêt au bout du bras avait décidé de la nommer de même. Mais il était encore bien petit, et comme tous les enfants normaux, avait quelques problèmes de prononciation. Et de peluche, le gros ours était devenu Pluch.
Vous vous demandez sans doute pourquoi on s’attarde sur l’existence d’une peluche dans la vie du jeune homme, et je vous répondrais qu’il en est de même pour moi. Mais j’aime bien l’histoire de Pluch, c'est tout.
Toujours est-il que Tahoma vécut une vie des plus paisible, aucun problème familial à l’horizon, de bons camarades de jeu à l’école, même s'il jouait malheureusement souvent le rôle de souffre douleur
Mais ses parents le couvaient trop. Et comme tout le monde le sait, le trop est l'ennemi du bien. Si bien que lorsque vint la douce et attendue crise d'adolescence, par on ne sait quel « miracle », le caractère du jeune homme changea du tout au tout. Passant du petit garçon adorable, gentil, un petit peu trop bonne poire, et quelques fois souffre douleur des autres, le petit Tahoma se mit à devenir plus agressif, beaucoup plus affirmé, et développa un côté sadique et pervers sans réelles limites.
Ayant eu tout le loisir d'observer le genre humain pendant ses moments de solitude, il décida d'un coup de prendre sa revanche sur ceux qui avaient eu le malheur de l'humilier, particulièrement un certain Joris. Ce dernier, grande gueule et meneur d'une petite bande, s'amusait souvent à embêter Tahoma, à lui voler ses affaires, lui envoyer à tout bout de champ des remarques sans se rendre réellement compte que celles-ci pouvaient être blessantes. Non, ce jeune homme était bien trop affairé à s'occuper de son apparence, de son quota de popularité, et de toutes les filles qu'il pouvait draguer pour faire attention aux sentiments de son petit souffre douleur préféré. Pire, il semblait prendre le plus grand plaisir aux malheurs de ce dernier. Des qu'il voyait que Tahoma se faisait mal, il ricanait, et ne manquait aucune occasion pour faire un sale coup à ce dernier.
Mais malheureusement pour lui, le caractère de son souffre douleur s'était complètement métamorphosé en l'espace d'un très court moment. Et il avait fallut que Joris se casse une cheville pendant cette période, ce qui lui rendait tout mouvement de marche difficile. Saisissant l'opportunité, Tahoma l'attendit un soir à la sortie des cours, pour l'emmener avec lui, loin de touts regards.
Joris pouvant difficilement se débattre en raison de sa cheville qui lui faisait horriblement mal, il ne put que subir les folies passagères de son ex-souffre-douleur, qui, bien décidé à l'humilier une bonne fois pour toutes, lui attacha les mains dans le dos, avant de le déshabiller complètement, pour finalement profiter à son aise de ce corps ainsi offert, le souillant autant qu'il le souhaitait. Etrangement, la colère qu'il ressentait pour ce jeune homme et celle qu'il voyait dans les yeux de Joris l'excitait plus que tout. Ce furent là les premiers symptômes de ce que l'on nommera plus tard sadisme, perversité et peut être même psychopathie. Il s'amusa aussi à découper quelques lamelles de peau du garçon, laissant sa chair à vif pour observer pendant de longues minutes le liquide carmin s'écouler entre ses doigts fins, fasciné par ce ruissèlement autant que par les cris de Joris. La haine et la souffrance qu'il pouvait voir dans le regard de sa victime le remplissait de joie, si bien qu'il s'amusa aussi à verser du sel marin sur les coupures de ce dernier, lui arrachant de nouveaux cris, et quelques cambrures. Ce fut cependant le dernier châtiment qu'il offrit à Joris, arrivant lui même à l'extase.
Il se contenta ensuite de le rapporter à l'endroit même où il l'avait capturé, c'est à dire la cour du lycée. Tahoma n'avait cependant pas oublié de l'attacher à un poteau pour qu'il ne puisse s'enfuir, et lui avait bâillonné la bouche. Laissant sa victime nue en plein milieu de la nuit, Tahoma rentra finalement chez lui, comme si de rien n'était, pour revenir naturellement le lendemain matin, le cœur léger et heureux, sans culpabiliser d'aucune façon, un sourire effrayant hantant son visage d'ange.
Joris avait bien sur porté plainte, mais étant donné que ce jeune homme était précédé de sa mauvaise réputation alors que Tahoma avait toujours son image de petit ange, petit intello, garçon sérieux et discipliné, Joris reçut une peine assez importante pour avoir osé accuser l'un de ses camarades d'une chose aussi grave, tandis que Tahoma s'en sortit indemne, innocenté jusqu'au bout des doigts, avec une petite prime pour s'excuser des accusations « à tort ».
Profitant de sa réputation d'innocent, Tahoma n'hésita d'ailleurs pas à recommencer son expérience sept autres fois, trouvant de plus en plus excitante la colère de Joris, et la vue de son visage qui se décomposait à chaque fois sous la rage et la douleur. Sa victime s'arrêta bien vite de porter plainte, voyant que cela ne faisait que lui procurer des problèmes de plus. Et ses moqueries s'arrêtèrent en même temps, ainsi que toutes les embrouilles dans lesquelles Joris aimait placer Tahoma. Il suffisait à présent que notre jeune fou regarde un instant son malheureux persécuté pour que celle-ci perde son sourire, hypnotisé et effrayé par ce regard glacial que jetaient les yeux de Tahoma. Malheureusement pour notre jeune héros, sa petite victime partit finalement de l'établissement par peur des persécutions que lui procurait Tahoma, laissant le jeune homme seul avec ses fantasmes sadiques.
Il se retrouva donc d'un coup en plein manque affectif, et revint à une attitude de garçon timide. Mais celle-ci ne ressemblait à rien avec le caractère qu'il avait pu avoir par le passé. Cette fois-ci, Tahoma restait des heures dans un coin, simplement à regarder le mur blanc, à en observer tous les grains, à compter le nombre de particules de poussière posés au sol, ou encore à débiter dans un langage sans queue ni tête. Timotee, son meilleur ami, s'inquiétait beaucoup pour le jeune homme. Il essayait à tout prix de le raisonner, venait souvent lui parler lorsque Tahoma était en pleine observation murienne, mais le jeune homme l'ignorait simplement. Il continuait à parler de façon monotone, semblant ne même pas remarquer la présence de ce dernier.
Tim ne perdait cependant pas espoir, et comptait bien sortit son ami de cette mauvaise passe dans laquelle il semblait s'être ancré. Pour pouvoir lui parler en face tranquillement, il décida d'ailleurs un soir de l'inviter chez lui, ses parents s'absentant pour le week-end. Ce fut l'une des décisions qu'il regrettera toute sa vie. La soirée se passa sans encombres, Tahoma se comportant d'une façon des plus normale, mais le jeune homme eu soudainement un déclic. Ses abus sexuels sur le petit Joris lui manquaient terriblement, et il avait en face de lui un beau jeune homme, prêt à faire l'affaire.
Sans prévenir, Tahoma se jeta donc sur son ami, lui liant tout d'abord les mains avec sa cravate. Tim, faisant confiance à son ami n'avait pas essayé de se débattre, du moins pas avant qu'il ne réalise que Tahoma ne ressemblait plus à un être humain. Son visage était devenu bestial, et de ses yeux s'émanait une folie pure, effrayante, horrible. Timotee essaya de lui parler, mais de la bouche de Tahoma ne s'élevaient que des cris évoquant tout sauf un adolescent. En pleine transe, le jeune fou lia les deux pieds de Tim avec la chemise qu'il lui avait ôtée, et le déshabilla entièrement, avant de profiter de son corps, et de se défouler, pour rattraper toutes ses frustrations.
Mais cette fois-ci, le jeune homme ne s'en sortit pas aussi bien, car la mère de Timotee rentra plus tôt que prévu, et surprit Tahoma sur son Tim complètement nu et ligoté. Avertissant immédiatement la police, elle porta plainte, si bien que le jeune homme fut envoyé en cellule avant que ses parents ne soient prévenus. Ceux-ci en entendant le récit des faits furent d'ailleurs tellement choqués qu'ils rejetèrent leur fils et ne le revirent jamais.
Après analyse psychologique, le jeune garçon fut jugé totalement instable et fou, si bien qu'il fut envoyé en hôpital psychiatrique pour une durée indéterminée. Au début, il était dans une cellule complètement close, dénuée de toute lumière et de tout compagnon, la seule présence humaine qu'il avait étant le gardien qui venait lui apporter ses repas, et le psychiatre qu'il voyait une fois par jour, après avoir été attaché a une chaise. C'est dans cette cellule qu'un jour, en pleine crise, le jeune homme tenta de garder l'œil gauche ouvert aussi longtemps qu'il ne le pouvait, avant de finalement s'arroser ce dernier de médicaments liquides qu'il devait prendre. Depuis, il en a totalement perdu l'utilité, et son œil gauche a pris cette teinte dorée si particulière et effrayante. Le psychiatre a évidemment aussi tenté de lui parler de ce geste, mais jamais le jeune homme n'a voulu en parler. Il affirma d'ailleurs ne pas s'en souvenir, et reste persuadé que son œil est ainsi depuis sa naissance.
Mais assez rapidement, notre jeune fou comprit qu'il avait tout à gagner à se calmer, ou du moins à faire semblant, et c'est ce qu'il fit. Ainsi, les médecins de l'hôpital eurent la surprise de voir du jour au lendemain un petit garçon totalement changé. En l'espace d'un jour, tout signe de folie semblait avoir disparu chez lui, et il ne restait plus qu'un esprit semblant innocent, d'un petit garçon que l’on n’aurait jamais cru capable de tels actes. Il fut cependant gardé trois longues années dans cet institut, mais on le changea rapidement de services. De sa petite cellule, Tahoma fut transféré vers une vraie chambre d'hôpital, avec sa vieille peinture blanche écaillée, ses lits aux draps blancs, ses tables en acier, ses portes en ferraille. Il était tout seul dans sa pièce, mais cela ne dérangeait en rien le jeune homme, dont la passion pour la poussière tombante n'avait pas diminué.
Au bout de trois ans, cependant, du jour au lendemain, Tahoma fut embarqué à nouveau dans un camion, ou peut-etre une ambulance, avec une bonne dose de calmants et de somnifères. Lorsqu'il s'éveilla, il était dans une autre chambre, semblable à la première. Seul le personnel, et l'environnement avait changé. Il venait d'etre transferé au service psychiatrie de l'hôpital du Crépusculaire.
Dim 14 Jan - 3:35
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