Hopital du Crepusculaire
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Hopital du Crepusculaire

L'Hopital du Crepusculaire... Vous y vivrez peut-être votre dernier coucher de soleil...
 
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 Où, quand, comment, pourquoi? [libre]

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Valentin Del Duca
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Valentin Del Duca


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MessageSujet: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeVen 26 Jan - 20:05

Une lumière blanche qui doucement envahissait son champ de vision, venant rompre le film qui tournait devant ses yeux depuis les cinq derniers mois. Enlevant le dénouement qu'il attendait peut-être. Comment ça? Pourquoi ça se terminait ainsi? De cette manière? On ne lui dirai rien d'autre, il resterait dans l'insouciance de la fin de ce film, de son propre film? La lumière blanche s'accentua de manière à l'éblouir en quelques sorte, et ses yeux clignèrent doucement, jusqu'à s'entrouvrir légèrement.
Un 'bip' sonore retentit. D'autres bruits électroniques parvinrent aussi à ses oreilles très rapidement.
Il releva très légèrement la tête, pour voir à son corps rattaché plusieurs fils divers. Sa tête... Oh justement, elle lui fait atrocement mal, d'autant qu'aussitôt, il la réinstalla sur l'oreiller, ferma les yeux, et soupirant très faiblement. Le 'bip' qui se faisait encore entendre, mais malgré tout, en à peine quelques minutes, il s'endormit, yeux clos, corps immobile, mais ses fonctions vitales et cérébrale revenu d'un profond sommeil.

C'est tout après près de cinq jours plus tard qu'on lui accorda finalement le droit de sortie de sa chambre, le droit de sortie tout aussi de son lit, aussi simple que cela. Il avait passé les derniers jours couché, à ne rien faire, dormir, la majeure partie du temps, mais passer aussi un tas de tests divers, vérifier ses capacité vitales, cérébrales, et un tas d'autres auxquelles il n'avait simplement pas écouter les explications qu'on tentait de lui donner. Non, son cerveau s'attachait plutôt à d'autres question qu'on s'obstinait à ne lui donner aucune réponse. Où il était. Pourquoi il y était. Depuis combien de temps il y était. Où était Shawn, qu'est-ce qu'il lui était arrivé. Est-ce que sa mère était inquiète. Et une multitude d'autres questions du même genre.
Mais chaque fois qu'il posait ce genre de question, on l'ignorait, on continuait les tests sans répondre, ou bien on disparaissait. Où tous dans un ordre divers.

Mais aujourd'hui, il s'était relevé, on lui avait accordé droits de sortie. Il avait d'abord eu crainte de perdre l'équilibre, il avait l'impression constante d'être paralysé, il avait souvent très mal la tête, et dormait près de 17 heures par jour. Mais tout s'était passé plutôt bien finalement. Légère hésitation, mais il s'était levé. avait marché, un peu surpris par la facilité de ses pas. Il avait finalement enfilé un jeans, étrangement, il trouva dans la chambre toute ses affaire, mais sur l'instant, il ne se posa pas de question, Il pensait à autre chose. Les dernières images de l'accident dans sa tête restait flou. Il se souvenait que la voiture avait dérapé, mais rien d'autre. Et Shawn, qu'est-ce qu'il lui était arrivé? Et ça mère? Est-ce qu'elle le savait?

C'est avec cette pensée d'esprit qu'il marcha sans réellement savoir où, cherchant un secrétariat, peut-être, un téléphone. Se dirigeant un peu difficilement grâce aux quelques pancartes posée un peu partout, aux diverses directions par-ci, par-là. Il finit malgré tout -après un certain laps de temps- par déboucher dans cette grande pièce toute de blanche. le blanc, tient, il finirait bien par en faire une overdose de cette couleur. Il n'y avait que ça et partout. Ça avait beau être un hôpital, mais encore là.
Il coupa toutefois ses réflexions inutile pour chercher des yeux un téléphone. Mais il n'en vit aucun. Il haussa donc les sourcils, parce que en théorie, dans un hôpital, et dans les halls de préférences, n'y avait-il pas toujours des téléphones? Oui bon, ça dernière entré dans un quelconque hôpital, outre celle-ci, remontait un peu loin à vrai dire. Il tenta malgré tout de chercher un secrétariat, là bas, il devrait bien y avoir un téléphone ou quoi que ce soit. S'arrêtant finalement devant un comptoir d'information, ou une petite pancarte indiquait que la préposée s'y trouvant était en heure de pause déjeuné. Val soupira.
Il avait -besoin- d'un téléphone. Il avait-besoin d'appeler sa mère. Il avait besoin de savoir qu'est-ce qui était arrivé à sa mère. Qu'est-ce qui avait suivi après le dérapage. Pourquoi il était ici. Où ils étaient exactement.

[libre n__n]
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Irina Dalomyskij
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeSam 27 Jan - 19:17

[T’avais pas une bannière toi avant ? Oô] [Edit : 17h17 Où, quand, comment, pourquoi? [libre] 429 ][ L'edit très important >.<]


Cela faisait déjà une semaine, une longue semaine qu’Irina était arrivé à l’hôpital. Il y avait d’abord eu le temps des examens, des radiologies, puis était venu celui des plâtres, des atèles en tout genre, confiné sur ce grand lit blanc. Et enfin était venu ce jour sacré –ou presque- ou l’infirmière qui s’occupait de lui lui avait donné l’autorisation de sortir. Bien sur, il n’était pas encore entièrement guéri. Et, outre les petites blessures au visage, dont on apercevait encore quelques cicatrices, Irina portait, comme traces évidentes de sa chute, un plâtre à la cheville gauche, un atèle au poignet gauche, et un plâtre à la main, pour soigner le pauvre petit doigt cassé. Mis à part ces 36 accoutrements inutiles, il semblait plutôt radieux, le petit, même de bonne humeur. Grand bien en fasse aux personnes qu’il rencontrerait peut-être. Un Irina de bonne humeur est toujours moins insupportable qu’un d’humeur exécrable.

Après avoir vêtu le premier jeans qui lui était tombé sous la main, et qui tombait maintenant presque de ses hanches, un vieux jeans tellement usé aux genoux qu’il en était troué, et que la belle couleur bleue n’était plus à présent qu’un mélange de gris et de blancs, et une simple chemise blanche, le jeune homme décida finalement de sortir de sa chambre, blanche elle aussi, pour aller visiter le couloir, blanc, et se rendre dans un lieu surement plus blanc encore que ne l’avait été le reste.

Sa première intention, en sortant de cette chambre, avait été d’aller dans la cafeteria, puisque cafeteria il devait surement il y avoir dans cet hôpital. Seulement, c’était sans compter l’exceptionnel sens de l’orientation de Monsieur Dalomyskij [Aha, je connais son nom en entier XDDDD]. Evidemment, dans cet hôpital, on avait omis d’indiquer les choses. Ou plus exactement, d’indiquer clairement les choses. Il y avait bien des panneaux, indiquant d’autres panneaux, indiquant des soi-disant chemins à suivre, écrits sur le sol. Seulement, le sol était blanc, ou plutôt blanc cassé, nuançons, sans aucun signe. Et d’ailleurs, aucun de ces panneaux n’indiquait la cafeteria. Il y en avait pour les différents cabinets de différents médecins, pour indiquer les ascendeurs, ou encore les différents services. Mais aucun n’indiquait ce qu’il recherchait. Le jeune homme put d’ailleurs remarquer que la sortie non plus n’était pas indiquée... A croire que la seule chose qui comptait, ici, c’était la médecine [Chose des plus étranges dans un hôpital >.<].

Et puis, finalement, de couloirs blanc en couloirs blanc cassé, il déboucha finalement dans une salle, qui, on ne l’aurait pas cru, était blanche elle aussi. Mais, contrairement aux couloirs, elle n’était pas vide. Un jeune homme était debout, près d’un bureau désert, semblant chercher quelque chose. Point positif à la situation, au moins, Irina n’était plus tout seul. Point négatif, s’il cherchait quelque chose, il ne devait pas bien connaître l’hôpital, et donc ne pas pouvoir le guider à la cafeteria.
Mais finalement, Irina s’avança jusqu’à se retrouver à deux trois mètres de lui, avant de lui adresser la parole.

« T’es perdu ? Tu cherches quelque chose? »

Avec un grand sourire. En réalité, il aurait l’air bien si le perdu en question lui répondait oui, puisqu’il ne connaissait absolument pas l’hôpital. Mais avec un peu de chance, ce dernier attendait simplement quelque chose, et saurait le guider dans cet établissement entièrement blanc.
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Valentin Del Duca
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeSam 27 Jan - 19:53

[ah si o__o j'ai oublié de la mettre >> - mdrr, moi j'ai déjà réussit à poster à 00:00 XDD]

Les minutes avançaient. Et le bureau devant lui restait encore vide, très vide, avec comme seule présence cette pancarte, ce bout de carton replié en deux sur lui même pour réussir à tenir sur une surface plane. Cette inscription sur ce même bout de carton qui restait toujours. Qui annonçait encore et encore que c'était l'heure de la pause déjeuné pour celle qui aurait habituellement du se tenir là. Pourquoi le texte ne disparaissait pas aussi? Comme ça, quand la préposée en question serait venu, il aurait pu lui chialer après comme quoi elle aurait du être là, et que etcetera.
Il avait besoin d'appeler sa mère. Il avait besoin de savoir où était Shawn. Ces deux placés dans un désordre évident, parce que à bien y pensé, le plus important des deux aux yeux de Val restait Shawn. Sa mère, oui bon, il n'irait pas jusqu'à dire qu'il s'en fichait, mais avec le froid entre eux depuis les dernières années. Il se demandait même si elle était au courant qu'il était ici. Il était dors à noter que Valentin avait perdu la notion du temps, de celui qu'il avait perdu. On ne lui avait encore dit aucune date, chose qu'il n'avait pas encore vu l'utilité de demander, étrangement.

Il eut soudainement l'idée de partir en promenade dans ce délabre de couloirs identiques, ouvrant et vérifiant chaque chambre, pour voir si Shawn y était. Ç'aurait pu être une bonne idée. Une idée à laquelle il n'aurait normalement pas hésité à mettre à l'œuvre, mais pas aujourd'hui. Il avait encore mal à tête, même si ça restait malgré tout supportable cette fois-ci. Tout pour cela qu'aujourd'hui, l'idée d'attendre que le ou la préposé revienne pour lui demander simplement lui paraissait un bien meilleure idée.

De cette manière, il s'était simplement accoudé sur le bureau, soupirant bruyamment, avant d'attendre. Il changea nombre de fois de position, s'énervant un peu de l'attente. Oh, normalement, il était bien patient et tout. Mais passez 5 mois dans un lit d'hôpital, vous aurez la nette envie de bouger.
Il revêtait un jeans simple, taille basse, ajusté, d'une belle couleur grisâtre, un chandail manche courte présentant une impression du personnage principal du film de l'étrange Noël de monsieur Jack, mais à peine visible sous sa veste aux larges rayures bleues et grises. Veste qui restait encore une fois un peu trop grande pour lui, lui retombant sur ses hanches. Aux pieds, des converses grises barbouillé de dessins divers au crayon feutre noir.
Il décida finalement de changer une nouvelle fois de position quand un bruit de pas retentit. Bruit de pas augmentant en sonorité à mesure que la personne à qui ils appartenaient se rapprochait.

Quelques instant après, qu'au tournant d'un des couloirs au bout du hall apparut un jeune homme. Il le fixa alors qu'il se rapprocha, jusqu'à s'arrêter à quelques mètres de lui-même. Puis lui demandant finalement s'il était perdu, ou si même il cherchait quoi que ce soit. Val mit quelques temps avant de répondre, toisant simplement l'autre garçon. Il avait bien une bonne dizaine de centimètre de plus que lui-même, si ce n'était même plus. Malgré tout, il hésitait sur le fait s'il était du même âge que lui même ou alors plus vieux. Il descendit son regard un instant sur l'habillement de l'autre, avant de remonter son regard pour l'encrer dans le sien pour finalement répondre :

" Pas exactement. "

Pas exactement, simplement parce qu'il n'était pas venu ici dans l'idée de recherche d'un quelconque pièce. Non, il cherchait une sorte de secrétariat, bureau d'information, et il l'avait trouvé. Malgré tout, restait qu'il n'y avait personne. Et au final, ça ne l'avançait pas à grand chose.
Léger instant de silence avant qu'il continu :

" En fait, je cherchait de un la chambre de Shawn. Et l'idée d'aller faire un tour dans toutes celles de l'établissement, disons, n'était pas dans mes priorité aujourd'hui. Et que j'ai pas envie d'attendre à demain. Et puis un téléphone, aussi, peut-être. "
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Irina Dalomyskij
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeSam 27 Jan - 20:24

[00h00 ? Felicitations XDDD. Je le ferais un jour Où, quand, comment, pourquoi? [libre] 429 *Celle qui va se forcer à attendre 00:00 pour poster -_-*]

Heureusement, le perdu en question n’était pas... perdu. C’est du moins ce qu’il lui répondit tout d’abord.

« Ah. »

Fit simplement Irina, avec un petit soupir de soulagement. Il rouvrit la bouche, comme pour parler, et dire que lui, en revanche, était perdu, mais se retint finalement, et la referma sans rien dire. Annoncer tout de suite qu’il était perdu, ca serait un signe de faiblesse, or Irina ne voulait justement pas paraître faible, ni stupide. Il le paraissait en permanence, mais ca, c’était contre sa volonté, et il n’en était pas conscient. Il se contenta donc de fixer l’inconnu, et de l’observer de haut en bas, s’attardant sur tout, sa tenue, ses chaussures, et puis finalement ses cheveux blonds. Il paraissait jeune, surement en raison de sa petite taille. Mais Irina ne semblait, en réalité, pas plus agé, malgré sa taille. Avec ce visage enfantin, et ce caractère pas plus mature, il n'était pas rare qu'on lui donne quatre ou cinq ans de moins que son age réel. A vrai dire, presque personne ne le croyait, quand il annoncait qu'il allait sur ses vingt ans. Mais l’autre eut vite fait de le sortir de ses contemplations et pensées, en lui disant qu’il cherchait la chambre de Shawn.

Shawn... Shawn... c’était qui, au juste, Shawn ? Irina haussa le sourcil gauche, plongé dans de profondes réflexions. De la manière dont l’inconnu l’avait dit, on aurait pu croire qu’il s’agissait là d’une célébrité. Qu'un simple prénom suffisait à l’identifier, un peu comme Madonna. Shawn... oui, c’était tellement évident que tout le monde connaissait Shawn, tout le monde, excepté lui. Etait-ce une nouvelle célébrité, tellement nouvelle qu’Irina n’avait pas eu le temps de le connaître ? Enfin il était là depuis seulement une semaine, et peu de personnes passaient de l’anonymat à la célébrité en seulement sept jours. Une nouvelle émission ? « Devenez une célébrité en moins d’une semaine » ? Oui, ca sonnait assez bien.

« Shawn ? »

Finit-il par dire, après un petit instant de silence. Et sans laisser le temps de répondre, il reprit sa question, de manière plus construite.

« C’est qui, Shawn ? »

Avec un petit air étonné. Il semblait presque insolent, sans réellement le vouloir. Mais Irina avait cette manière bien à lui de poser les questions, avec son accent russe, sa voix forte et puissante, ses sourcils froncés lui donnant un air de dédain qu’il ne voulait pas avoir. Mais le sourire revint bien vite, dès que la question fut posée, attendant le verdict de l’inconnu en question.
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Valentin Del Duca
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeSam 27 Jan - 20:51

Simple monosyllabe que répondit l'autre garçon quand il lui annonça qu'il n'était pas -exactement- perdu. Un coin de lèvre qui rebique, léger sourire qui se dessina sur le visage de l'adolescent. Un sourire qui en fait ne se voulait ni moquer, ni enthousiasme, ni quoi que ce soit. Simple sourire, comme une réponse qui n'était pas nécessaire, une réponse qui n'existait pas.

Puis il avait finit par continuer sur un réponse un peu plus constructive, disant qu'il cherchait la chambre de Shawn. Prononcé comme si c'était évident, comme s'il aurait du savoir qui il était, Shawn. Comme s'il n'avait aucune explication nécessaire à donner outre qu'un prénom, et qu'on lui indiquerait la direction où le Shawn en question était. Mais contre toutes attentes, l'autre revint en lui demandant qui était Shawn.
Nouveau sourire sur les lèvres de Val.

Qui il était, qu'est-ce qu'il pouvait bien lui répondre au final? Il ne savait même pas avec exactitude ce que le garçon était pour lui. Ils n'avaient tout deux jamais sorti ensemble. Il ne pouvait donc pas aussi prétendre qu'il soit son copain. Ç'aurait été précipité un fait qu'il aurait malgré tout voulu qui arrive, le précipité sans savoir s'il pouvait même être simplement véridique. Et si il avait dans tout cela avoué au garçon qu'il était amoureux de lui, celui-ci n'avait pas pu lui répondre. Ou du moins, cet partie précédent l'accident avait disparue dans sa mémoire. Pensant à tout cela, il se di que finalement, il aurait peut-être dut accepter la première proposition du garçon, quand ils s'étaient rencontrés. Quand il était venu le voir, l'inviter chez lui, pour carrément qu'ils baisent ensemble, et rien de plus rien de moins. Et que Shawn avait avoué aimer que Val s'attache à lui. Valentin l'avait refusé, avait dit que c'était au final bien plus plaisant de simplement enchaîner les partie de corps à corps sans s'y méprendre avec les sentiments. Et tout était pour aller bien, jusqu'à ce que le garçon se fasse un copain, et que Val soit jaloux, et que etcetera. Là, maintenant, il aurait bien pu aimer l'avouer, que Shawn et lui étaient ensemble. Mais il ne le pouvait pas, et il ne le ferrai pas tant qu'il n'aurai pas de réponse de la part du garçon en liaison avec sa déclaration. Réponse qui ne risquerait toutefois de ne jamais arriver, vu le fait que le Shawn en question était mort.

Pouvait-il dire qu'ils étaient amis? Mais tout cela sonnait à ses oreilles bien faux quant à leur véritable relations. C'était plutôt entre les deux, mais il n'avait pas envie de se lancer dans quelconque tirade sur la situation présente, et se contenta de répondre :

" Shawn? Qui il est? "

Léger rire, faible, presque silencieux, comme s'il sous-entendait que la réponse était évidente.

" ...un ami. "

Au final, la réponse, elle, était bien moins intéressante que ce qu'elle aurait dût être. Aussi, finit-il par rajouter :

" Il devrais être ici. On était ensemble lors de l'accident... il y a quelques jours. ...je crois. "

Pour lui, il s'était réveillé il y avait tout juste cinq jours. Et les cinq mois qui s'étaient déroulés lors de son coma n'existaient plus, et n'avaient jamais existé. On ne lui avait pas annoncé encore la date, et les détails de l'accident. L'accident. Y en avait-il réellement eu un? Sa mémoire restait un grand trou noir après que Shawn est tourné brusquement.
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Irina Dalomyskij
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeSam 27 Jan - 23:28

A sa question, l’inconnu répondit tout d’abord par un sourire... Avant de répéter la question qu’Irina venait de poser. Qui était Shawn. La question était-elle tellement stupide ? Apparemment, elle était au moins inattendue. Les quelques neurones du jeune homme, remis en activité, en virent alors à la conclusion que Shawn était bien cette star connue internationalement, que tout le monde se devait de connaître. Pourtant, il n’était pas si inculte, le brave Riri, il lui arrivait même parfois de regarder la télévision [Parce que c’est très culturel, la télévision >.>], ou encore, dans de grandes envolées de passion pour la culture, ou moments de folie, de lire les journaux. Et en fin de compte, il arrivait à être au courant d’à peu près tout, même des derniers potins des stars, en entendant des rumeurs à droite à gauche. Mais Shawn... Shawn restait inconnu au bataillon.

Et pour l’occasion, il faut bien le dire, il avait l’air bête, l’Irina. Les sourcils levés, la bouche de travers, les yeux grands ouverts, en train de réfléchir, de creuser dans son petit cerveau pour y chercher un Shawn. Il y en avait bien un, enfoui sous des couches de souvenirs, seulement, il s’agissait d’un ancien crétin de sa classe, et il y avait de fortes chances pour qu’il ne soit pas devenu connu. Et que l’inconnu en face ne le connaisse pas non plus.

Et puis, finalement, il ajouta que c’était un ami. La première réaction fut de redescendre les sourcils, pour les froncer, laissant sa bouche de travers. Oui, bien sur, c’était évident. Comment avait-il fait pour ne pas savoir que Shawn était un ami de Monsieur l’inconnu ?

« Ah, oui, évidemment. »

Répondit-il immédiatement, les sourcils toujours froncés mais le sourire au coin des lèvres. Et puis l’inconnu ajouta quelques détails sur le Shawn en question.

« Ah, toi aussi t’as eu un accident. »

Grand sourire de la part d’Irina. Pour peu, il aurait bondi dans les bras de l’inconnu, ou l’aurait serré fort contre lui. Heureux de trouver une autre victime d’accidents ? Oui, surement. Bon, ca n’était surement pas le même type d’accident. Des garçons qui tombent dans les escaliers et se retrouvent dans les hôpitaux, ca ne se rencontrait peut-être pas tous les jours. Sinon les ascenseurs seraient devenus obligatoires. Bien que... si l’ascendeur tombe en panne, ou tombe brutalement du 15ème étage, les conséquences doivent être bien plus graves qu’une simple chute d’escaliers. Mais trêve d’ascenseurs, redescendons dans la petite tête d’Irina.

« Et t’as pas de nouvelles de lui ? »

Demanda-t-il finalement. C’était un peu étrange, de ne pas donner de nouvelles des personnes malades, surtout de celles avec lesquelles on s’est retrouvés dans un accident. Mais soit, Irina n’était en réalité pas un spécialiste des hôpitaux, et sans doute était-il coutume de ne pas donner de nouvelles des proches, pensa-t-il, s’ils n’étaient pas guéris. Une mesure surement prise pour ne pas aggraver l’état des patients.
Et puis, finalement, sans raisons, le jeune homme prit une mine triste, abaissant les sourcils, avant de rajouter, d’une petite voix.

« Moi, je suis tout seul à l’hopital. »
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Valentin Del Duca
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeDim 28 Jan - 0:20

Le fait restait que tout ça était un peu amusant, de la manière à laquelle entamer une conversation avec un pur inconnu, arriver comme ça, et l'entretenir sans même penser un instant à se présenter. Mais au final, ça restait malgré tout amusant. Et puis connaître le nom d'un tel ou d'une telle n'était pas d'une nécessité aggravante. Il était capable de parler sans savoir le nom de son interlocuteur, et d'autant plus que ce n'était pas nécessaire. Parce que leur conversation aurait très bien put se terminer là, maintenant. Et à quoi bon aurait-il servi à Val de savoir que l'autre se prénommait Maxime, Lionel, Bastien, ou quoi que fut son prénom. Certainement à rien.

Puis il dit finalement que Shawn n'était qu'un ami, comme si, une fois de plus, c'était évident. Et comme pour venir approuvé cela, l'autre lui répondit que oui, bien évidemment, sourcils froncés. Un sourire qui se dessina sur le coin des lèvres de Val. En fait, il s'en fichait un peu de ce que l'autre pourrait penser. Et il n'avait pas tellement l'intention d'approfondir le sujet. S'il voudrait connaître Shawn, il n'aurait qu'à aller le rencontrer, point barre. Chose malgré tout très difficile rendu à ce point.

Mais il avait malgré tout un peu détaillé la situation. Disant qu'il était avec lui lors de l'accident, et qu'en théorie, il devrais bel et bien être ici avec lui, si on poursuivait une certaine logique. Mais la phrase suivant prononcé par son interlocuteur eu raison chez lui d'un haussement de sourcils. Il s'était en effet exclamé, grand sourire, que lui aussi avait eu un accident, formulé peut-être autrement, mais c'était tout ce que ça insinuait. Sans ne rien répondre dans l'immédiat, il toisa à nouveau le garçon devant lui, notant le plâtre à sa cheville gauche et à sa main droite, ainsi que l'attelle à son poignet gauche. Oui bon, pour lui, il était évident qu'il avait été victime de quelconque accident. Lui-même, par contre... Si il comparait de vive voix, il aurait fort à parier qu'il aurait eu le plus d'intervention. Mais les siennes étaient déjà passablement guérit, chose qui l'étonnait, masi dont il ne s'était pas encore posé de question.

Le fait restait que lui même avait subi une chirurgie du fémur, une opération à coeur ouvert, Une autre opération dont il ignorait le nom en rapport avec une quelconque perforation du poumon, puis pneumothorax, ou il ne savait quoi. On lui avait aussi dit qu'il avait eu les côte cassées... Mais dans tout cela, ne lui restait comme preuve de ces opération que la grande cicatrice verticale qui barrait son torse, où il n'y avait plus aucun point de suture même.
À même penser à ces événements, d'autre question lui vinrent à l'esprit. Parce que ce n'était pas normale que la cicatrice soit complètement guérie, que ses côtes soient à présent correctes, qu'il n'aille même aucun plâtre... On ne guérissait pas de telles blessures en cinq jours. Non, il en fallait bien plus, et cela, sans même le savoir, tout le monde y était au courant.

Il chassa toutefois ces questions et interrogations de son esprit pour finalement répondre à la dernière phrase prononcée par l'autre :

" Euh ouain. Sauf que je vois juste pas ce qu'il y a de très amusant là-dedans. Surtout qu'au final on m'a fait je sais pas trop combien d'opérations. "

Est-ce qu'il se plaignait? Peut-être juste un peu.
L'autre enchaîna en lui demandant s'il avait eu quelconque nouvelle de lui, soit en l'occurrence de Shawn. Val haussa simplement les épaules un instant, avant de répondre :

" Aucune. Le personnel ne ma aussi jamais rien dit sur quoi que ce soit d'ailleurs, mise à part me décrire les soins et les opérations qu'on m,avaient fait. Le genre de chose que je m'aurait passé de savoir. Mais Shawn. Non. Rien. "

Puis le garçon finit par rajouter d'un voix plus piteuse, petite que précédemment, que lui était tout seul à l'hôpital. Val fronça légèrement les sourcils.
Ben voyons. Et c'était supposé être dramatique et triste ça? Dans le sens que normalement, on venait pas à un hôpital pour s'amuser ou quoi que ce soit. Et au final, on se réjouissait d'être seul et qu'il ne soit rien arrivé au autre.

" Sauf que c'est normal. J'viens pas ici de plein gré, pour m'amuser, avec qui que ce soit d'ailleurs. Et encore moins pour me caser ou quoi que ce soit. J'aimerais aussi bien mieux qu'on m'apprenne là que Shawn va bien et qu'il est chez lui, et qu'il a prévu de me visiter aux heures de visites que de savoir qu'il est ici. Mais ça, ça reste à voir. "
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeLun 29 Jan - 2:35

[Un peu nunul le post mais bon T___T Ferais mieux au prochain *hope*. En plus j'ai dépassé 00:00 Où, quand, comment, pourquoi? [libre] 413 ]


Un accident. Oui, Irina était heureux de la coïncidence, parce qu’il était de bonne humeur. Et un Irina de bonne humeur, ca se réjouit de tout. Montrez-lui un papillon, ou une vulgaire mouche, et amusez-vous le voir sourire pour si peu. Et puis, il s’était senti bien seul, cette semaine passée. Savoir que quelqu’un d’autre avait enduré les mêmes choses que lui, c’était une manière comme une autre de se sentir soutenu, et moins seul. Parce que s’il n’aimait pas vraiment les gens, et se méfiait de la plupart, ce que le russe détestait par-dessus tout, c’était la solitude. Malgré son caractère exécrable, malgré ses sautes d’humeur, malgré ses coups de tète plus que fréquents. Et cette bonne humeur, qui l’avait envahi, jusqu’à présent, décida, doucement de se faire la malle. Pourquoi ? Hé bien simplement parce que la réponse de l’inconnu sonnait à ses oreilles comme une réprimande, un reproche. Et comme tout enfant insupportable, Irina détestait les reproches. Et puisqu’il ne fallait pas perdre la face et paraître stupide, il ajouta simplement

« Moi aussi j’ai été opéré. »

D’une voix forte, trahissant légèrement sa frustration d’avoir été repris. Mais il se calma rapidement, et la discussion repris son cours, sur ce fameux Shawn, que tous se devaient de connaître. Tellement connu qu’Irina n’en avait jamais entendu parler, et que l’inconnu n’en avait plus de nouvelles.

« Toi, au moins, ils t’ont dit ce qu’ils t’ont fait. »

Si la dernière phrase était un mensonge, celle-ci ne traduisait que la vérité. Si le personnel avait décrit à ce charmant jeune homme ce qu’ils lui prodiguaient comme soins, et ce qu’ils lui avaient fait subir comme opérations, ils n’avaient pas pris le soin d’expliquer quoi que ca soit au Russe. En l’occurrence, ses soins n’avaient pas été très difficiles à comprendre. On lui avait posé un plâtre, des atèles, et mit du désinfectant sur ses plaies. Soit rien qui ne nécessite une explication. Mais soit, cela aurait pu être un début de conversation, un moyen de se distraire et de se changer les idées, ne serait-ce qu’un seul instant. Mais non, cette semaine, il était resté seul, tout seul, sans que personne ne lui rende visite ou ne parle avec lui. C’est précisément ce qu’il avait dit à l’inconnu, et qui semblait l’avoir énervé.

Plus exactement, ce fut sa réponse qui énerva Irina. Parce qu’une fois de plus, il se sentit contredit, et grondé, comme un enfant par ses parents. Et si la bonne humeur du jeune russe venait rapidement, et s’émerveillait de tout, en bon lunatique, il savait faire venir la mauvaise humeur tout aussi vite. Un rien l’énervait, et un Irina énervé réfléchissait encore moins, si c’est possible, qu’un Irina de bonne humeur. Quand aux réprimandes, mis à part lui parler d’homosexualité, c’était le meilleur moyen de le mettre de mauvaise humeur. Ainsi, son visage changea d’expression au fur et à mesure que l’inconnu parlait, pour laisser ses sourcils se froncer, son front se plisser, et sa bouche se déformer.

« Moi non plus je ne viens pas de mon plein gré. »

Oui, pour le coup, la remarque était très utile, étant donné la grande quantité de gens venant à l’hôpital de leur plein gré. Quoi que... quelques personnes âgées, apeurées par la maladie... Ou encore les hypocondriaques. Mais soit, il n’était pas venu ici de son plein gré, et il en était de même pour l’inconnu qui le réprimandait. Oui, mais ici, il se sentait seul, sans personne à qui parler, sans William. Il n’aurait pas voulu que ce dernier soit malade, évidemment, mais juste qu’il soit avec lui.

« Et je m’ennuie tout seul. »

Fit-il finalement, reprenant sa petite moue boudeuse. Parce que cette solitude, dans ce lieu tout de blanc vêtu, ca devenait lassant, ennuyant. Il y avait presque là de quoi rendre fou tout individu normal. Il y avait d’ailleurs fort à parier que le service psychologie était déjà complet.
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Valentin Del Duca
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeLun 29 Jan - 5:06

La nouvelle pointe d'un sourire qui se dessina une nouvelle fois encore sur les lèvres de l'adolescent quand son interlocuteur affirma d'une voix forte légèrement énervé que lui aussi avait subi des opérations. Sourire amusé. Parce que dans cela, étrangement, ce qu'il venait de lui dire sonnait plutôt faux, sonnait un peu comme s'il aurait trouvé ce fait injuste. Comme s'il aurait voulu se vanter, se remonter, ou whatever.
Oui bon, d'un autre sens, ce pouvait aussi être simple et pure vérité qu'il aurait voulu souligner, mais ç'aurait été étrange manière de le lancer. Et puis il n'aurait pas vu l'utilité. Se vanter d,avoir eu des opérations. C'était comme si on était rendu à se vanter de nos malheurs, à chercher à égaler les autres, ou bien à les surpasser, à être plus malheureux. Personnellement. il aurait nombre de fois préféré sortir de là avec de simple plâtre, où encore mieux, de minimes égratignures. Mais il n'avait pas eu cette chance.

Il haussa finalement les sourcils quand l'autre lui dit finalement qu'à lui au moins, on lui avait dit ce qu'on lui avait fait. Nouveau regard sur les plâtres et attelles du jeune homme. Avait-il réellement besoin d'explication pour ça? À lui-même, c'était un peu logique qu'on lui ait tout expliqué. Il était inconscient et en coma lors des opérations. Il s'était donc réveillé avec des cicatrices sur le corps. Et n'étant pas expert de médecine, une cicatrice qui vous traverse le torse de manière verticale, il ne savait absolument ça impliquait quoi comme opération sous tout cela. Mais s'il s'était réveillé avec un plâtre à telle ou telle place, il n,aurait pas même eu besoin d'explication pour comprendre qu'il avait une fracture ou quoi que ce soit.
Puis lui revint à l'esprit ses paroles plus tôt. Le fait que lui aussi avait eu des opérations. Nouveau sourire qui se pointa sur les lèvres, encore une sourire amusé. Parce qu'il venait de réaliser une discordance dans ses paroles. Une opération n'était pas apparente comme un plâtre ou quoi eu ce soit, et il venait tout juste de dire qu'on ne lui avait rien dit sur les traitement qu'on lui avait fait. Comment alors avait-il pu diantre savoir qu'il s'était fait opéré?
Sourire à demi moqueur, à demi amusé sur les lèvre, il finit par déclarer :

" Sauf que s'ils ne t'ont absolument rien dit, comment peux-tu savoir qu'ils t'ont opéré? "

Sourire encore. Un peu fier de lui-même, un peu amusé de la situation.
Puis le garçon avait finalement déclaré que lui était tout seul à l'hôpital. Et Val avait d'abord froncé les sourcils, puis déclarant dans quelconque tirade que c'était tout à fait -normal- d'être seul dans un hôpital, et c'était même souhaitable. Puis devant l'expression que prit le jeune homme, nouvelle pointe de sourire sur les lèvres de Valentin. Avant qu'il écoute bien silencieux le garçon lui dire que lui non-plus ne venait pas de son plein gré. Le sourire de Val s'agrandit. Avant qu'il rajoute :

" Ah mais j'imagine. Pour tout de dire, que tu m'ailles répondu que t'avais provoqué volontairement ton accident dans le seul but de venir te retrouver ici m'aurait un peu étonner. "

Nouveau sourire, toujours ce ton de voix un peu amusé, moqueur, parce que dans un sens, il maîtrisait allègrement la situation.
Puis l'autre que de finalement reprendre sa moue boudeuse, et de recommencer en rajoutant que seul ici, il s'ennuyait. Val avait beau encore le regarder, il ne savait pas pour autant quel âge il devait lui donner. Du fait qu'il était bien plus grand que lui, il lui aurait certainement donné plusieurs années de plus que lui même. Mais ça façon de se comporter, son visage un peu arrondi, ses traits enfantin, cet air de gamin boudeur qui n'avait pas ce qu'il voulait... Il hésitait à lui donner plus ou moins que lui même. Et fronçant légèrement les sourcils, il lançant finalement, ne faisant toutefois aucune réplique sur sa remarque de plus tôt :

" Au fait t'as quel âge? Parce que là, sincèrement, je sais même pas dans quel groupe je devrais te situer. "

Direct, une manière une peu brusque de dire les choses. mais Val était comme ça. Il pouvait très facilement passer d'un sujet à l'autre si simple question lui venait à l'esprit...
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Irina Dalomyskij
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeJeu 1 Fév - 2:21

Ne voulant pas perdre la face, et simplement parce qu’il s’était senti rabaissé, Irina proclama qu’il avait lui aussi subit des opérations. Ca n’était pas totalement vrai... si l’on prenait « opérations » au sens chirurgical du terme, peut-être pas totalement faux si l’on prenait un sens plus général. Il avait déjà subit des opérations mathématiques, déjà subit les conséquences des opérations chez les autres, déjà vu et assisté à des opérations. Parce qu’aussi stupide, incompétent et puérile qu’il pouvait paraître, Irina était déjà au beau milieu d’études de médecine. Et puis il n’avait pas précisé quand. Or, le russe s’était déjà fait opérer plus jeune de l’appendice. Mais il y avait fort à parier que l’inconnu du couloir n’apprécie pas ce jeune d’humour fumeux.

« Les cicatrices et les points de suture, ca n’apparaît pas tout seul. »

Répondit-il finalement, sans même sourire, un petit peu impassible, immobile, mis à part les doigts de la main droite, qui s’amusaient à faire tourner entre eux quelques mèches de cheveux retombant sur sa poitrine. D’une certaine manière, l’inconnu semblait presque lui en vouloir. Il répondait de manière plutôt sèche, aux yeux d’Irina, et moqueuse aussi. Tout pour plaire au jeune russe qui, rappelons le, détestait l’autorité, et détestait que l’on se moque de lui. En voulait-il à toutes les personnes de cet hôpital, de lui cacher ce cher Shawn, ou était-ce un privilège spécialement accordé à Irina pour sa gentillesse surdimensionnée ? Mais Irina étant le genre de personne prête à soutenir sa thèse jusqu’à la tombe, tout en sachant pertinemment qu’elle ne tient pas debout, juste parce que reconnaître ses erreurs ferait trop mal, il ne revint pas sur ses propos d’opérations. On l’avait opéré, point. Nul besoin de justifier pourquoi, ni comment, ni ou, ni qui.

Et il avait déclaré, de cette mine d’enfant triste et boudeuse, qu’il était seul ici. Seul, au sens ou il se sentait seul, s’ennuyait, avait envie de rentrer chez lui, de voir William, etc. Mais apparemment, l’autre ne l’avait pas pris dans ce sens là. Non, Irina n’était pas fou ou bête au point de vouloir ramener dans sa galère les personnes auxquelles il tenait. Mais quémander un petit peu de compagnie dans ce lieu aussi blanc et froid qu’un iceberg en pleine dérive sur l’antarctique, était-ce trop demander ?

« Alors il était inutile de me préciser que tu ne viens pas ici de ton plein gré. »

Parce que oui, l’inconnu l’avait sans doute placé dans une phrase construite, et lui non, mais pour le russe, ca ne justifiait pas le problème. L’inconnu l’avait précisé, il avait bien le droit de faire de même, après tout.
Et puis, l’autre brisa finalement cette conversation pour poser une autre question, à savoir quel était l’âge du capitaine.

« Euh... »

Commença-t-il, l’air soudainement concentré. Parce que les pertes de mémoires, ca n’arrive pas que chez les vieux. Et plus honnêtement, notre russe oubliait assez souvent quel âge il avait. Il lui arrivait régulièrement de se donner un an, deux voir trois de moins, ou de plus, simplement parce qu’il l’oubliait. Là, ca ne tenait pas de la bêtise, mais plutôt du simple oubli. Mais cet air concentré n’avait rien à voir avec une frustration quelconque. La question aurait pu paraître vexante, seulement, Irina y était habitué, et trouvait cela plutôt amusant. Evidemment, lorsqu’il donnait son âge, après avoir réussi à le trouver, c’était la perche tendue à toutes les mauvaises – ou réalistes – langues, qui se faisaient alors un plaisir de lui rappeler qu’il ne faisait son âge ni mentalement, ni physiquement. Il y avait d’ailleurs fort à parier pour que l’inconnu en question, qui semblait ne pas en louper une, ne se prive pas de cette jouissance. Mais le jeune homme ne s’en formalisa pas réellement, et répondit finalement à la question posée.

« 19 ans. »

Avec un grand sourire de fierté, non pas pour son âge, mais pour l’avoir trouvé, et ne pas avoir encore raconté une ânerie. Oui, pour le coup, il avait l’air stupide. Mais après tout, quand n’avait-il pas l’air stupide ?

« Et toi ? »
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Valentin Del Duca
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeVen 9 Fév - 8:18

Le jeune homme lui répondit finalement que les cicatrices et points de suture n'apparaissaient pas toutes seules. Nouveau sourire. Oh certes, il aurait bien eu encore à répondre, lui dire que les cicatrices et points de suture pouvaient aussi provenir de coupures. En soi, l'opération de restait pas une nécessité. Mais il décida de se la fermer, et de ne simplement par rétorquer sur ce sujet encore plus, laissant la raison au jeune homme. Peut-être un peu comme s'il avait voulu être gentil, le laisser gagner, ou simplement parce qu'il en avait eu marre de parler d'opérations. Aussi, reprit-il un sourire un peu différents sur les lèvres, mais encore loin d'être totalement sincère, avant de rajouter :

" Oh. Et bien je suis content pour toi, vraiment. "

Bon, on devait se le dire, cette phrase n'était pas mieux que l'autre qu'il aurait dit. Elle jouait encore de sarcasmes divers, rajoutant qu'il ne le croyait pas plus. Qui donc aussi venait voir amis, parentés ou qui que ce soit d'autre à l'hôpital après des opérations pour leur dire que l'on était content? Très peu de gens. Ceux étant masochiste, peut-être. Ceux qui cultivait cette idée comme rêve. Mais encore là, ça ne restait certainement qu'un infime partie de la population complète.
Mais nouveau regard sur le garçon en question, sur ses plâtres et attelles diverses, il en vint à se demander quelle sorte d'accident il avait pu subir. Et si réellement il avait eu l'une de ces opérations, en quoi elles consistaient. Léger brin de curiosité dans tout cela? Peut-être, en effet. Peut-être avait-il lui aussi eu un accident de voiture, mais s'en était sorti avec des séquelles moins profondes que pour lui. Autre sorte d'accident peut-être...? Possible.

" Par que sinon, t'as eu quoi comme accident? "

Puis son interlocuteur lui avait finalement dit qu'il s'ennuyait tout seul, et Val qui avait rajouté, même sourire un peu moqueur sur les lèvre, que c'était ce qu'il imaginais. Et qu'il se serait étonné d'entendre de la part du jeune homme qu'il avait lui-même provoqué son accident dans le but de se retrouver ici. Puis l'autre lui avait après quoi dit qu'il était alors inutile de lui préciser que lui-même ne venait pas ici de se plein gré. Nouveau sourire, peut-être un peu plus sincère que les autres cette fois. Aucune réponse de vive voix, celle-ci suffisait.
Et il avait finalement très rapidement changer le cap de la conversation, alors qu'une question paraissait dans son esprit, sans attendre ni rien, l'avait simplement posé. Directe, elle aurait pu offusquer quelqu'un d'autre, parce que dans le sens où il se n'était pas simplement contenté de demander son âge, mais trouvant d'une certaine nécessité d'aussi précisé qu'il n,arrivait à lui en donner aucun, et non plus à le placer quand quelconque tranche d'âge que ce soit. En tout, la phrase ne restait pas très très délicate. Et étrangement, son interlocuteur ne sembla pas offusqué, mais balbutia quelque chose, avant de prendre cet air concentré.

Val haussa les sourcils. Ne détachant pas même son regard du garçon. Se demandant un peu pourquoi il réfléchissait autant. Soit il ne savait pas son âge, ce qui lui semblait d'un sens très étrange. Il aurait pu comprendre si son interlocuteur était un vieillard très âgé, atteint peut-être même d'alzheimer. Là, le tout aurait été compréhensible. Mais il douta que celui en face de lui en était atteint. Il pouvait tout de même pousser la tranche d'âge dans la vingtaine, mais après ça... Il aurait d'extrêmement bonnes chirurgie. Ah tient. C'était peut-être ça ses opérations?
Autre solution? II cherchait peut-être à se vieillir où à se rajeunir, et cherchait en soit l'âge qui resterait crédible. Celle-ci lui sembla celle qui convenait le mieux, malgré qu'en réalité, ce fut tout à fait le contraire.

Il finit toutefois par lui répondre qu'il avait 19 ans, un grand sourire sur les lèvres. 19 ans? Plus à quoi il ressemblait. Plus ce grand sourire? Val fronça les sourcils, se retenant légèrement pour se mettre à rire. C'était simplement que aucun des trois ne collait ensemble. Il n'avait pas du tout l'allure de quelqu'un de 19 ans. Et c'était même flagrant. Reprenant un peu plus de sérieux, il toisa le jeune homme, avant de finalement lui demander :

" Est-ce que t'es sérieux? "

Pas de réelles répliques moqueuses cette fois, pas de répliques se le voulant du moins. Et puis son interlocuteur pouvait aussi très bien se moquer de lui. Il lui avait alors simplement demandé s'il était sérieux, s'attendant -et espérant d'un autre sens- un non.
Puis il lui avait finalement reviré la question. Val haussa un instant les sourcils, sans répondre immédiatement, laissant la pointe d'un sourire, un coin de lèvre qui rebique, sur ses lèvres, avant de finalement dire :

" J'en ai 15. "

Nouveau sourire. Pas moqueur, ni rien. Simple sourire. Comme si d'un coup, il avait perdu toute cette envie de se se moquer de quiconque, d'avoir un avantage flagrant dans la conversation. Comme si maintenant, soudainement, ça ne lui importait plus. Aussi, décida-t-il de se présenter. Pas que ça allait changer quoi que ce soit dans la vie de l'un ou l'autre qu'il ait dit son nom, mais il s'attendant d'un autre sens à ce que son interlocuteur fasse de même. Et nouvel envie de curiosité, il avait envie de connaître son nom, de voit si celui là était aussi ridicule que son âge contrastait avec son physique et caractère. Et puis il n'avait simplement pas envie de lui demander directement :

" Je m'appelle Val. Au fait. "

Il ne précisa pas dans tout cela que son nom complet était Valentin, et encore moins ne vint à dire son nom de famille. Val, s'était bien suffisant, et puis c'était comme ça que tout le monde l'appelait. Il n'avait pas l'intention de faire changer le tout sur l'immédiat, parce que c'était plutôt à lui que ça énerverait.
Rapide coup d'oeil à nouveau vers sa gauche, endroit où se trouvait le bureau de la secrétaire, ou celle donnant les informations. Toujours personnes. Il soupira, avant de pointer le bureau en question et de demander :

" Tu sais elles durent combien de temps leurs pauses déjeuné à eux? "
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Irina Dalomyskij
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeLun 12 Fév - 23:58

[Tu serais pas sur Cross-Academy toi? O__o ]



Content pour lui? Ah mais ça, ça n'était pas vraiment gentil. Depuis quand était-on content pour quelqu'un qui s'était fait opérer? Inutile de rappeler à Irina que c'était lui qui avait clamé avec un grand sourire qu'il avait aussi eu un accident. Avant, c'était joyeux, maintenant ça ne l'était plus, point. Le russe fronça alors les sourcils pour adopter une petite moue boudeuse, alors que le visage de l'inconnu-sans-nom, qui devait surement avoir un nom d'ailleurs, s'ornait d'un sourire, lui.

“Moi je ne suis pas content”

Rétorqua-t-il finalement, de cette petite voix propre aux enfants boudeurs qui perdent d'un coup leur enthousiasme parce que leur maman n'a pas accepté de leur acheter le nouveau superman avec son pistolet laser en promotion dans le supermarché du coin. Là, c'était presque pareil, à l'exception qu'il n'était pas avec sa mère, puisque mère il n'avait pas, qu'il était dans un supermarché, et qu'il n'attendait pas un cadeau de noël mais une simple reconnaissance... Bon finalement, ça n'était peut-être pas si similaire.

Finalement, l'inconnu lui demanda ce qu'il avait eu comme un accident. C'est vrai que lorsque l'on utilisait ce terme, c'était plus pour les accidents de voiture, de bus, d'avion, mais un banal accident de ce genre n'aurait pas été assez stupide pour le jeune russe. Non, tomber dans les escaliers, le nez sur le paillasson plein de terre de la vieille concierge désagréable du rez-de-chaussée, cela sonnait tellement plus... lui.

« Je... enfin j'ai trébuché dans les escaliers parce qu'un chat m'a effrayé, et... Boum »

Le regard posé sur le sol, comme passionné par les aspérités du carrelage. La phrase finie, il remonta ses grands yeux prune vers ceux de l'inconnu, avec un petit sourire. Une fois n'est pas coutume, disons le franchement, il avait l'air con. Et cette histoire d'escaliers ne le rendait pas plus intelligent. Autant dire qu'il ne faut pas réellement être doué pour être envoyé à l'hôpital pour une simple chute dans les escaliers. Mais inutile pour lui de faire semblant d'être intelligent, toute tentative serait de toute manière vouée à l'échec.

« Et toi? »

Demanda-t-il alors, heureux d'avoir enfin un prétexte pour savoir pourquoi l'autre s'était fait opérer. Mais enfin, une chose était à peu près sure, il n'était pas tombé, lui, dans les escaliers. Premièrement, parce qu'il n'y a que des crétins comme Riri pour tomber la tête la première contre des marches de marbre pour un stupide félin, deuxièmement, et surtout, parce que ce genre d'accidents, qui ne sont déjà pas fréquents, le sont encore moins à deux. Or, l'inconnu avait mentionné le fameux Shawn en lui précisant qu'il avait eu l'accident avec lui.

Et puis, finalement, l'inconnu qui n'avait toujours pas de nom lui demanda son age. Ce à quoi Irina répondit, quelques instants de réflexion plus tard, avec un grand sourire de fierté, qu'il avait dix-neuf ans, sachant pertinemment qu'il semblait bien plus jeune, même s'il était grand. Et la réaction du jeune homme fut à l'image de celles auxquelles il était habitué, un mouvement de sourcils, un sourire moqueur -ou pas-, et finalement une question pour confirmer ses propos.
Mais ça n'était pas parce qu'il avait tiré un grand sourire d'imbécile heureux en annonçant son age qu'il n'était pas sérieux. S'il avait raconté des bobards au sujet d'éventuelles opérations, son age, lui, était une réalité.

« Bah oui. »

Ne faisait-il pas ses dix-neuf ans, avec son visage et ses traits enfantins, ses réactions dignes d'un bambin de huit ans, sa voix aiguë prenant toutes sortes d'intonations? Cela paraissait pourtant être la chose la plus évidente du monde, c'est pourquoi le jeune adulte lui répondit tout naturellement, en haussant les épaules. L'autre lui répondit à son tour qu'il avait quinze ans, ce à quoi le russe répondit par un sourire.
Bah tiens, Irina était plus grand d'une petite dizaine de centimètres que l'inconnu, pourtant on aurait facilement pu le croire plus jeune. Que la vie était injuste pour le pauvre petit.


Enfin, l'inconnu sans nom, lui annonça, finalement, son nom. Val, tiens, mais n'était-ce pas le même nom qu'un des anciens crétins de sa classe qui s'était gentiment moqué de lui lorsqu'il avait appris que son père était homosexuel? Ce cher Val, il venait presque à lui manquer. A croire que cette histoire et ces homosexuels/homophobes [Rayez la mention inutile] le suivaient partout ou il se déplaçait. Même dans un stupide hôpital tout de blanc vêtu, on arrivait encore à lui faire penser à ces histoires énervantes. Voilà que cet inconnu, plutôt gentil, finalement, lui annonçait qu'il portait le même nom que ce crétin fini... Dur destin, quelle injustice, à croire que les crétins le poursuivaient. Mais bon, au fond, ça n'était pas sa faute, au gentil jeune homme, s'il portait le même nom que cet imbécile. Alors Irina lui sourit, avant de lui répondre.

« Et moi Irina. »

Avant de lui tendre une main un petit peu hésitante. Venant du russe, c'était déjà un énorme effort. Preuve que malgré quelques détails sans importance, il était bien de bonne humeur ce jour-là, et que Valentin n'avait pas encore totalement réussi à le rendre énervé. Il faut dire que sa bonne humeur, par moments, était relativement difficile à déloger. Mais il y avait un mot, ce seul mot, LE mot magique, qui y parviendrait tout de même à lui tout seul. Cependant, l'inconnu, qui avait maintenant un prénom, ne le prononça pas, et se contenta de regarder le bureau désert sur lequel un petit panneau indiquait que la secrétaire était en pause, avant de demander au russe s'il savait combien de temps les pauses déjeuner duraient.
A cette question, Irina leva un sourcil, regardant Val, la tête légèrement penchée vers la gauche. S'il connaissait le temps de leurs pauses déjeuner? Bien sur, mais tout le monde se devait de connaître le temps des pauses déjeuner des secrétaires. C'était quand même la moindre des choses, de connaître ce genre de détails avant d'entrer dans un hôpital. Honte à ceux qui ne les connaîtraient pas.

« Leurs pauses déjeuner? »

Répéta-t-il, d'un air un peu étonné, sa petite voix aiguë s'élevant dans les airs.

« Bah non. »

Les épaules se haussant à nouveau, et la voix plus grave. Non, il ne s'était pas vraiment renseigné sur les horaires des pauses déjeuner des secrétaires avant de se jeter dans les escaliers. Et a vrai dire, il n'en avait pas grand chose à faire.
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeDim 18 Fév - 7:10

[ Euh, ouais... J'en déduis donc que tu y est aussi? ^^;; ]

Le garçon lui répondit que lui n'était pas content. Nouveau sourire. Val avait parfois l'impression de ne faire que ça, d'enchaîner sourire l'un sur l'autre. Bien évidement qu'il ne devait pas être content. Ça phrase à lui-même restait encore pure sarcasme. Mais si l'autre n'avait su le reconnaître, ici, ça ne jouait pas de son problème. Mais en fait, c'était une réponse à laquelle il s'attendait. Le jeune homme qui jouait rôle de son interlocuteur aurait été certainement idiot de lui répondre un remerciement, ou quelque chose du genre. On est pas content pour quelqu'un qui s'est fait opéré. On lui souhaite ses condoléances, un bon rétablissement. Et à la limite, on lui dit qu'on est content qu'il s'en soit sortit, qu'il soit en vie. On ne dit pas qu'on est content qu'il aille subit opération, accident. Mais Val l'avait dit. Après out, c'était son genre, de dire le contraire, simplement dans le but de faire exprès.

" Je l'espère. "

Demi-sourire. Un essai de clore cette partie de la conversation.
Puis, il lui avait finalement demandé ce qu'il avait eu comme accident, curiosité qui avait au final pris le dessus. Parce que devant les plâtres et attelles du garçon, il était presque normal de se demander ce qu'il avait subit. Tien, si c'était comme ça, il se demanda s'il aurait l'envie de poser cette question à tout les patients de l'hôpital qu'il rencontrerait... Ce n'était au final peut-être pas une bonne idée. Compte tenu du fait que la presque totalité des gens qu'il pourrait rencontrer ici étaient des patients, et avaient pour chacun leur propre histoire. Et en définitive, beaucoup trop de temps à perte à écouter des histoires qui pouvaient s'avérer répétitives, ennuyantes... Mais finalement, celle que le garçon lui dit était bien loin de tout ça. Val écarquilla aussi légèrement les yeux quand le jeune homme finit par lui dire qu'il avait vu un chat, et qu'à cause de lui, avait trébuché dans les escaliers. Quelques instants avant de réagir, quelques instants à interpréter ce qu'il venait de lui dire, comme c'était ridicule, avant qu'il se mette à rire. Aussitôt, plaqua-t-il sa main sur sa bouche, ne pouvant toutefois s'arrêter de rire sur l'immédiat, avant de lancer, la voix encore tremblante de soubresauts et léger rires :

" Oh. Excuse-moi. Je devrais pas rire... mais... c'est juste... tellement con. "

Con. Stupide. Se retrouver à l'hôpital pour avoir trébuché dans un escalier. Non, décidément, cette histoire là était loin d'être ennuyante. Et à cause d'un chat d'autant plus. Toutefois, il se calma plutôt rapidement, et finit par retirer sa main de devant sa bouche, toujours par contre ce même sourire amusé sur les lèvres.
Puis finalement, il lui retourna la question. Nouveau sourire amusé. Son histoire à lui restait bien plus banale et bien moins amusante que celle du garçon. Il n'avait rien fait de loufoque pour venir ici. Banal accident de voiture, avec complications peut-être pas si banales que ça, mais nullement amusante. Il finit toutefois par lancer :

" Je pourrais bien dire que j'ai perdu l'équilibre en marchant sur le trottoir parce que "haut" et pas "très large" mais... c'est juste pas ça. "

Autant se moquer encore un peu de la situation ridicule de l'autre. Et ce n'était peut-être pas le réel objectif de Val, mais c'était naturel. Il le faisait comme ça, sans réfléchir. Ce qui pouvait être bien, mais tout aussi mal, en fait. Il continua :

" Accident de voiture. Du moins j'imagine. Il a tourné le volant sur le coin, je crois que j'ai perdu connaissance après. Mais j'ignore la suite des événements. En plus, ils ne me disent rien à ce sujet ici. Haussement d'épaule, c'est tout ce que j'ai. À croire qu'il sont même pas au courant. "

Pas au courant. C'était à peu près le cas. Non, parce que les docteur, médecins et autres avaient la documentation et tout, qui comportait aussi les détails de l'accident. Mais les docteurs et médecins ne venaient pas dans la chambre lui expliquer si ou cela. Il ne les avait même jamais vu, c'était pour dire. Les infirmiers, seul, répondaient à quelques unes d'entre elles, lui faisant passer en même tas tout un tas de tests divers. Mais les infirmiers n'étaient pas nécessairement au courant de l'accident. Du coma, des opérations, parce qu'ils avaient à faire les suivis, mais rien d'autres.

" Ça reste qu'on m'a fait une opération à coeur ouvert, avec fracture des côtes, pneumothorax... ou un truc dans le genre je crois. Euh.. traumatisme du tibia aussi. Ça me dit rien du tout en gros. Mais maintenant, j'ai une affreuse cicatrice qui me barre tout le torse verticalement. "

Il grimaça. Cette cicatrice, c'était l'une des choses qu'il détestait le plus dans son accident. Parce que le reste pouvait facilement resté passé, celle-là, et on le lui avait même dit, serait permanente. Une marque qui barrerait son torse jusqu'à sa mort et passé, souvenir involontaire de son accident et de tout cela.

Et il avait demandé l'âge du jeune homme, question d'arriver à le situer quelque part, et non pas laisser une marge de manoeuvre immense d'une vingtaine d'années. Mais la réponse du jeune homme l'avait surprise. 19 ans. Malgré le fait qu'il soit plus grand que lui, il aurait pourtant eu l'impression qu'il soit plus jeune que lui. Il se savait petit, et s'aurait été chose courante que quelqu'un de plus jeune le dépasse. Il lui avait demandé s'il était sérieux, parce qu'il aurait aussi très bien plus lui dire n'importe quoi. Mais le garçon lui dit que oui, et Val haussa les sourcils.

" Ah oui, bien sur. "

Remarque juste des plus inutile. Il lui répondit finalement lui-même qu'il avait 15 ans. Ce que l'autre répondit d'un simple sourire. Au moins, lui, il ne se compliquait la vie à toujours vouloir répondre de quoi, vouloir finit lui-même le sujet, avoir le dernier mot, aussi inutile soit-il.
Il s'était finalement présenté. Pas que ça lui tentait particulièrement. Mais parce que curiosité avait encore envahi, et il s'était demandé qu'elle nom l'autre pouvait bien avoir. Mis pas question de le demander directement, il avait simplement déclaré le sien, doutant fort bien que le garçon allait suivre et lui dire le sien. Ce qui bien entendu se produisit. Simple «Et moi Irina». Pas de enchanté. Tien, il venait de gagner quelques points, lui-là. Les enchantés et autres trucs du genre, ce n'était pas particulièrement ce que Val appréciait. Surtout quand la conversation était déjà embarqué. On était pas enchanté de savoir le nom de quelqu'un. C'était juste des convenances ancienne rendues maintenant complètement inutile dans un parlé moderne. Son esprit fit un léger retour en arrière. Irina. Etrange comme nom. Pas de ceux qu'on avait l,habitude d'entendre du moins. Ça devait d'une nationalité étrange, d'autant plus qu'il avait un fort accent d'il ne savait trop quoi exactement. Il baissa finalement le regard vers la main que lui tendait le garçon. Haussant très légèrement les sourcils, mouvement presque imperceptible. Bah non, les points qu'il venait de gagner venaient de dégringoler. Si c'était pour ne pas dire enchanté, il voulait lui serré la main. Ça revenait à la même chose, au final, en beaucoup moins hygiénique d'autant plus, mais cela n'était pas la chose que lui s'attardait, plutôt celle qui aurait attiré l'attention d'un hypocondriaque, ce qu'il n'était pas. Non, nouvelle convenance qu'il n'aimait pas. Simple demi-sourire. Il ne serra pas la main du garçon, enchaîna plutôt directement :

" Irina... C'est de quel pays ça? Ça sonne pas normal. "

'Normal'. La question de normal reste relative. Normal pour l'un, normal pour l'autre. Mais c'était mot que Val n'hésitait pas à lancer. Selon sa normalité, selon ce que lui trouvait normal, il se permettait de juger, mais n'aimait pas que les autres le juge, lui.
Val avait finalement retourné son regard vers le bureau de ce qui devait être la secrétaire, vers ce petit carton plié de façon à formé un triangle, sur lequel on pouvait lire que c'était pause déjeuné. Et il avait finalement tenté de demander au garçon s'il savait la longueur de leur pauses déjeuner. Doutant toutefois d'une réponse négative, ce qui s'avéra être le cas. Léger soupir. Il regard de droite à gauche. Personne. Le couloir était vide, mise à part eux deux. Nouveau regard sur le bureau. Une idée lui vint. Si normalement il aurait fait sans réfléchir, le fait que Irina soit maintenant devant lui le fit arrêter un instant, pour lui exposer son idée :

" Tu penses que je pourrais regarder dans leur dossier pour trouver la chambre de Shawn. Elle doit bien être notée quelque part... "
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Irina Dalomyskij
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MessageSujet: Re: Où, quand, comment, pourquoi? [libre]   Où, quand, comment, pourquoi? [libre] Icon_minitimeSam 24 Fév - 2:36

[Yep effectivement n__n *la parenthèse trop utile T__T mais c'est pas une parenthèse, c'est des crochets >< Où, quand, comment, pourquoi? [libre] 413 ]

Lorsque Valentin lui avait demandé ce qu'il avait eu comme accident pour arriver ici, Irina lui avait répondu, le plus simplement du monde, qu'il s'était effrayé a cause d'un chat, et qu'il était tombé. L'annonce avait été faite avec un petit sourire, non pas par fierté, mais simplement parce que monsieur Irina était de bonne humeur, et que du coup, tout était drôle... ou presque. Sauf que ce qu'il n'appréciait pas, outre les réprimandes et les reproches, c'était se sentir humilié. Autrement dit, que l'on se moque de ses actes. Or, lorsqu'il expliqua à l'inconnu, qui plus tard lui annoncerait qu'il s'appelait Valentin, qu'il avait été envoyé ici à cause d'une stupide chute dans les escaliers, ce dernier se mit a rire. Il fallait l'admettre, au vu de la situation, la réaction de Valentin était normal. Une chute dans les escaliers a cause du chat d'une mémé pouvait faire rire, parce que comme situation, c'était relativement stupide.
Et devant un Irina annonçant avec un grand sourire d'imbécile heureux qu'il est tombé dans les escaliers, avouons-le, il est bien difficile de ne pas rire. Mais évidemment, ceci n'était pas de l'avis du dénommé Irina. Alors il fronça les sourcils, jusqu'à ce que ceux-ci forment un V, et tordit la bouche, avant d'adresser un regard un peu frustré, un peu énervé à Valentin. Puis finalement d'ouvrir la bouche, pour protester.

« C'est pas con. Et c'est pas drôle. »

Avec ce petit air boudeur, propre aux enfants frustrés parce qu'ils n'ont pas pu avoir la dernière boite de logos à la mode, ou la sucette que vendait la boulangère chez qui leur mère passait prendre le pain. Cette petite voix partant dans les aigus à la fin, le tout avec ces mêmes sourcils froncés, la bouche plissée, et les bras croisés.
Mais finalement, il se décrispa pour demander à Valentin ce qui lui était arrivé, à lui, pour se retrouver dans cet hôpital. Le fou rire plus ou moins contrôlé de Valentin se calma peu à peu, au profit d'un sourire, un brin moqueur, alors qu'il lançait une nouvelle petite pique à Irina.

Celui-ci fronça tout d'abord les sourcils, avant de hocher de la tête, avec un grand sourire forcé, et d'ajouter, en rehaussant les sourcils

« ça fait mal, les chutes de trottoir... »


Oui, évidemment, il parlait en toute connaissance de cause. N'oublions pas qu'un Irina aime -inconsciemment, certes-, le ridicule, et en consomme à toutes les sauces. Si une chose est classée ridicule par excellence, soyez sure que le russe l'a déjà testée. Bon, en l'occurrence, Valentin ne lui demandait pas ses expériences en matière de test de trottoir, mais se moquait plutôt de lui... Enfin, si le jeune russe prenait, pour une fois, presque bien la moquerie, peut être parce qu'il ne l'avait pas entièrement saisie, on n'allait pas se plaindre non plus.
Valentin en vint finalement aux faits réels, et non plus de moqueries, et lui expliqua que sa venue ici était due, elle, à un accident de voiture. Ah bah oui, ça au moins, c'était banal. Rien de drôle, mais rien de très original ni intéressant là dedans. Quelle idée de venir à l'hôpital pour un accident aussi banal... Parce évidemment, il était certain que Valentin avait d'avoir un accident, et avait choisis la nature de ce dernier. Lui même avait d'ailleurs, la veille, dans sa prière au bon dieu, annoncé qu'il souhaitait se faire effrayer par le chat de la voisine pour tomber dans les escaliers le nez le premier dans le paillasson de l'autre voisine.

« Il? C'est qui, « Il »? Je suppose que tu l'apprécie autant que le chat de ma voisine....»

Bah oui, cela pouvait tout autant être lui-même, s'il parlait de lui à la troisième personne, que le jeune homme dont il avait parlé avant, ou qu'un chauffeur d'autobus, ou de taxi, ou de car. Parce que, avouons-le, cela changerait la vie d'Irina de savoir de qui il s'agissait. Mais la conversation était lancée, et au nom de Madame Curiosité, il lui fallait à présent savoir de qui il s'agissait. Et puis, Valentin connaissait bien la cause de l'accident d'Irina, alors pourquoi cela ne serait pas réciproque? Après, si ce dernier voulait le nom du chat contre le nom du « Il », ils pourraient toujours négocier.

« J'avoue que... c'est moins hilarant, un accident de voiture. »

Ajouta-t-il, avec un grand sourire, tout en remettant machinalement ses cheveux en arrière, avant que Valentin ne lui décrive plus précisément ce qu'on lui avait fait comme opération. Parce qu'à lui, on lui avait dit ce qu'il avait. Irina, lui, avait du le déduire, de ses attelles, et déceler les endroits fracturés de son ossature en fonction des zones de douleur. Rien de bien compliqué en soi, certes. Nul besoin d'être un grand scientifique reconnu pour ressentir une douleur au petit doigt, au poignet ou à la cheville. Mais, en plus, Irina était en voie de devenir un grand scientifique... ou presque. Enfin, si cet accident n'avait pas interrompu ses études. Néanmoins, un petit renseignement, une infirmière lui disant qu'un os ou un autre était brisé, cassé, fracturé, aurait vivement été apprécié. Mais apparemment, on ne pouvait pas en attendre beaucoup du personnel soignant. Même le sourire semblait payant, pour certains.


« Tout le torse? Comment ça? »

Fronçant les sourcils, le gamin -plus si gamin que cela, en fait- tenta de se représenter mentalement une cicatrice barrant tout le torse. Soit les chirurgiens n'étaient vraiment pas compétents, soit il lui restait encore beaucoup à apprendre en médecine. Parce que techniquement, pour lui, les cicatrices étaient censées être le plus petites possibles. En même temps, il n'avait jamais vu, dans sa vie, que trois opérations, et jamais d'urgence. Enfin, finalement, le sujet des accidents en tout genre partit vers d'autres horizons, laissant place à une question si fréquente et apparemment fondamentale, l'age d'Irina, et la véracité de ses propos. Valentin lui répondit par l'évidence, ne semblant pas totalement convaincu des propos du jeune russe. Mais après tout, inutile de chercher à le convaincre d'avantage, il n'y parviendrait pas. C'est pourquoi Irina ne répondit plus rien, et se contenta de sourire. Après tout, il avait déjà essayé, et plus d'une fois, mais même avec sa carte d'identité sous la main, les gens ne le croyaient pas. Alors ici, sans papiers ni rien d'autre que sa parole contre celle des autres, inutile de s'acharner.
Et puis, après l'age, vint le prénom. Cette fois-ci, ce fut Valentin qui ouvrit le bal en annonçant le sien, suivi d'une réponse d'Irina. Et puisque le russe était dans une phase de bonne humeur à presque toute épreuve, et qu'il avait envie d'être gentil, il tendit la main à Valentin, parce qu'on lui avait appris à agir ainsi. Imaginez donc sa déception, face au refus de Val, alors qu'il venait de placer tant de volonté dans ce geste. Immédiatement, le garçon fronça a nouveau les sourcils, la bouche, et se mit à pianoter avec ses doigts dans le vide, faisant bouger ses doigts dans tous les sens, avant de retirer finalement sa main, et de la ramener vers lui. Les doigts toujours mobiles attrapèrent alors une des longues mèches pendant le long de son visage, et se mirent à jouer avec, alors que Val lui demandait de quel pays son prénom venait-il...

« Normal? Si il est normal mon prénom. »

Répondit-il immédiatement, ce même air boudeur toujours scotché sur le visage. Puis, doucement, il se décrispa un petit peu, sans pour autant sourire, avant d'ajouter

« C'est russe. »

Sans préciser que là bas non plus, cela ne sonnait pas normal. Parce qu'Irina, en russie, n'était porté que par des filles... Encore une idée de son crétin de père, qui n'avait pas voulu faire comme les autres parents. Néanmoins, beaucoup de prénoms de filles étrangers finissant par A, il n'éprouvait pas réellement le besoin de préciser ce genre de détails plutôt désagréables.

Enfin, un autre élément débarqua dans le schmilblick, le secrétariat, visiblement en pause déjeuner, à une heure pourtant déjà relativement avancée, pour un déjeuner. Valentin lui demanda tout d'abord s'il savait quelle était la durée de ces pauses déjeuner, avant qu'une nouvelle idée ne germe dans son esprit... nul besoin d'attendre ces supposées secrétaires dont l'amabilité et la compétence devait sûrement valoir celle des infirmières. Autrement dit, Valentin lui demanda s'il pensait qu'il trouverait la chambre du fameux Shawn -le retour- en regardant dans les dossiers.

« Euuh... bah cherche. »

Répondit-il, en haussant un sourcil. Interdit? Ah bah non, si le bureau était laissé ouvert, et sans surveillance, c'est qu'il leur était permis de fouiller dans les dossiers. Les secrétaires n'avaient qu'à être présents.
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